Des dizaines de familles endeuillées poursuivent l’AP

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Cette action en justice est la première action en justice intentée depuis que la Knesset a adopté le projet de loi sur l’indemnisation des victimes du terrorisme.

Des dizaines de familles israéliennes en deuil, dont certaines ont perdu des êtres chers lors du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, ont déposé une plainte de 210 millions de shekels (environ 55,813 millions de dollars) devant le tribunal de district de Jérusalem contre l’Autorité palestinienne soutenue par l’Occident dans ses actes terroristes.

Cette action en justice marque la première action en justice intentée depuis que la Knesset a adopté le projet de loi sur l’indemnisation des victimes du terrorisme en mars, a noté Ynet lundi.

La loi impose aux tribunaux d’accorder des dommages et intérêts punitifs d’au moins 10 millions de shekels (environ 2,7 millions de dollars) par victime décédée. Pour faciliter le recouvrement des dommages et intérêts, le jugement peut être exécuté sur « tout bien du défendeur, y compris tout bien saisi ou gelé par l’État d’Israël ».

Les familles concernées par le premier recours collectif fondent leur plainte sur le fait que l’Autorité palestinienne a « encouragé, soutenu et sanctionné » les attaques terroristes au cours desquelles leurs proches ont été assassinés, a déclaré leur avocat à Ynet.

« La guerre contre le terrorisme se concentre actuellement sur deux zones : dans la bande de Gaza et dans les salles d’audience », a déclaré l’avocat Barak Kedem du cabinet Arbus, Kedem, Tzur basé à Jérusalem, dans un communiqué cité par le site Internet.

« À Gaza, nos soldats combattent le terrorisme. Dans les salles d’audience, nous combattons l’encouragement du terrorisme par l’Autorité palestinienne, qui verse des salaires mensuels colossaux aux terroristes en échange du sang qu’ils versent, le sang d’hommes, de femmes et d’enfants justes et purs », a-t-il ajouté.

Ces remarques font référence à la politique de « pay for skill » de Ramallah, en vertu de laquelle des allocations mensuelles sont versées aux terroristes condamnés et aux familles des terroristes tués. Le Fonds des martyrs est inscrit dans la loi de l’AP, accordant aux terroristes ou à leurs proches le droit de recevoir des paiements aussi longtemps qu’ils sont en vie.

Parmi les plaignants figurent des familles dont les proches ont été assassinés ces dernières années, notamment lors de l’attaque à la hache dans la ville centrale d’Elad le jour de l’indépendance en 2022 et du massacre du 7 octobre au festival Supernova.

Depuis le massacre du 7 octobre dans les communautés israéliennes proches de Gaza, l’Autorité palestinienne a ajouté des milliers de Palestiniens à sa liste de personnes éligibles pour recevoir des allocations antiterroristes, a rapporté un organisme de surveillance israélien en janvier.

Les responsables de l’Autorité palestinienne ont annoncé que 3 550 terroristes supplémentaires emprisonnés en Israël pourraient bénéficier d’indemnisations, tout comme les familles de plus de 20.000 « martyrs » tués, a déclaré Palestine Media Watch (PMW), une organisation basée à Jérusalem.

JForum.fr avec jns

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