Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe de recherche, dont le rapport d’étude sera publié en novembre 2019, a étudié l’activité cérébrale de plusieurs volontaires après leur avoir diffusé des photos de leur propre visage, de visages d’inconnus et à la fin un visage étrange pour les surprendre et identifier dans leur cerveau le signal électrique de la surprise.
Une fois ce signal localisé, les chercheurs ont de nouveau fait défiler les visages avec des mots relatifs à la mort juste à côté comme “funérailles”, par exemple. Lorsque les mots apparaissaient à l’écran, le signal de la surprise et des émotions est resté éteint automatiquement, comme si le cerveau avait du à mal à comprendre la notion de “mort” et ne réagissait pas.
Un mécanisme de défense, selon l’expert, qui ferait croire à notre cerveau que ce genre de chose n’arrive qu’autres afin de garder de la distance et ne pas en faire une obsession pour soi ou constamment avoir des pensées morbides. Selon le Dr Dor-Ziderman, cela pourrait être une capacité acquise au cours de l’évolution de l’Homme puisqu’avant la mort était bien plus fréquente et présente dans la vie des gens.
Le cerveau a évolué en apprenant à contrebalancer cette peur pour ne pas y penser à chaque instant.
Une étude qui soulève quelques questions puisque pour certaines personnes, la mort est justement une véritable obsession, voire même une phobie qui engendre des crises d’anxiété sévère ou d’autres troubles.
Source Doctissimo – koide9enisrael.blogspot.com
NDLR : Chez nous, on appelle cela : « Le travail du Yétser hara' », qui risque d’être fort gêné dans son oeuvre si les gens pensaient à leur mort tout le temps. Ils ne fauteraient plus…