Dernière déclaration de Jo Biden sur Gaza

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Joe Biden et le processus de paix au Moyen-Orient : un bilan entre défis et accomplissements

Le président américain sortant, Joe Biden, a pris la parole ce dimanche dans une déclaration spéciale marquant une étape clé du conflit au Moyen-Orient. Quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et la libération de trois otages israéliens, Biden s’est attribué une large part du mérite dans les négociations ayant mené à cet accord.

Un cessez-le-feu fragile mais porteur d’espoir

Joe Biden a qualifié les discussions ayant abouti à cet accord de « l’un des processus de négociation les plus complexes » de sa carrière. Selon lui, la pression exercée par Israël, avec un soutien américain sans faille, a été déterminante pour contraindre le Hamas à un cessez-le-feu. Dans son discours, il a souligné les premières avancées concrètes : la libération d’otages et l’arrivée imminente d’une aide humanitaire massive pour la population de Gaza.

Vers une « deuxième phase » pour un futur sans le Hamas
Biden a également évoqué l’avenir du processus de paix, insistant sur la nécessité de passer rapidement à une nouvelle étape des négociations. Cette phase inclurait la libération des soldats israéliens encore détenus, mais aussi une condition clé : écarter le Hamas du pouvoir et empêcher toute capacité de nuire à Israël.

Le président a affirmé que cet objectif à long terme pourrait transformer durablement la région. « Nous visons un Moyen-Orient débarrassé des menaces terroristes et propice à une paix durable », a-t-il déclaré.

Les changements géopolitiques au Moyen-Orient
Dans son intervention, Biden a dressé un tableau des transformations en cours dans la région. Il a salué la chute de certains dirigeants et groupes influents, tels que le régime d’Assad en Syrie et le recul significatif de l’Iran, qu’il décrit comme étant à son niveau de faiblesse le plus bas depuis des décennies.

Biden a également évoqué la possibilité d’un Liban sans l’influence du Hezbollah et d’une normalisation des relations entre Israël et ses rivaux historiques, y compris l’Arabie saoudite. Ces avancées, selon lui, offrent un cadre unique pour envisager un avenir plus stable et pacifié au Moyen-Orient.

Un horizon pour les Palestiniens
Abordant l’avenir des Palestiniens, Biden a indiqué que les récents développements pouvaient ouvrir la voie à la création d’un État palestinien. « Une solution à deux États reste un horizon réalisable, et cet accord pourrait en être une étape cruciale », a-t-il affirmé.

Une transition inédite entre deux administrations
Dans un contexte politique américain marqué par les divergences, Biden a souligné la coopération entre son administration et celle de Donald Trump, entrant en fonction prochainement. Il a salué le rôle de l’envoyé spécial Steve Witkoff, qui a joué un rôle clé dans les dernières négociations tenues à Doha.

Une ombre sur l’héritage de Biden
Alors que Joe Biden revendique fièrement les avancées obtenues sous son mandat, certains choix stratégiques de son administration restent sujets à controverse. Sa complaisance envers l’aile gauche de son parti l’aurait conduit, selon ses détracteurs, à adopter des positions nuisant aux efforts pour affaiblir le Hamas. La décision de geler temporairement certaines livraisons d’armes à Israël, dans un contexte de conflit intense, a été perçue comme un obstacle à une réponse rapide et décisive.

Selon le secrétaire d’État Antony Blinken, cette posture aurait indirectement renforcé le Hamas en ralentissant les opérations nécessaires à la libération des otages. Bien que des progrès aient été réalisés, ces faiblesses stratégiques pourraient ternir l’héritage du président sortant. L’espoir demeure qu’un jour, Joe Biden reconnaisse l’impact de ces décisions et leur influence sur la dynamique complexe du Moyen-Orient.

Jforum.fr

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