N’ayant pas grand chose à se mettre sous la dent pour attaquer le gouvernement sur le plan politique, économique, diplomatique ou sécuritaire, l’opposition et les grands médias se sont emparés des dépenses d’intendance de la résidence du Premier ministre et son épouse en les transformant en affaire d’Etat. Le rapport du Contrôleur de l’Etat en 2013 sur les dépenses d’intendance de la résidence du Premier ministre, premier rapport du genre, avait sonné le départ d’une véritable campagne destinée à déstabiliser Binyamin Netanyahou avec comme point d’orgue l’annonce il y a deux jours d’une probable mise en examen de son épouse Sara.
Une étude montre en réalité que les dépenses de la résidence pour les repas sous le mandat de Binyamin Netaynahou ne diffèrent en rien de ce qu’elles étaient à l’époque d’Ehoud Olmert ou Ariel Sharon, elle sont même moins importantes. Mais ces deux derniers n’ont pas dû subir un rapport du Contrôleur de l’Etat ni une enquête minutieuse sur leurs habitudes alimentaires, même si Ehoud Olmert a eu son compte dans d’autres dossiers bien plus importants et graves. Certains documents trouvés indiquent que les deux chefs de gouvernements précédents n’y sont pas allés par le dos de la cuillère, c’est le cas de le dire. C’est ainsi que le 7 avril 2008, par exemple, le Premier ministre Ehoud Olmert a dépensé la modique somme de 26.106 shekels pour un catering en provenance d’un hôtel de Jérusalem pour une invitation à un repas de Pessa’h. Cette somme correspond à la moitié de ce qu’à dépensé le couple Netanyahou pour toute l’année 2010 pour des repas de Chabbath !
Des factures datant de l’époque d’Ariel Sharon indiquent également des dépenses alimentaires ‘généreuses’ de montants atteignant plusieurs dizaines de milliers de shekels pour des périodes assez courtes.
Ce n’est que depuis 2013, que le Contrôleur de l’Etat a commencé à regarder de près les dépenses de fonctionnement de la résidence du Premier ministre et ce sont Binyamin Netanyahou et son épouse qui en font aujourd’hui les frais au moyen d’une campagne particulièrement vile et violente qui a moins pour but de moraliser la vie publique que de vouloir faire tomber un Premier ministre qui semble pour l’instant imbattable dans les urnes.
Source www.lphinfo.com