Le juge Mena’hem (Mény) Mazouz a annoncé aujourd’hui qu’il avait pris la décision personnelle de démissionner de son poste. Il a soumis sa décision au président de la Cour suprême et au ministre de la Justice. Mazouz: « Pour des raisons personnelles, j’ai pris la décision de mettre fin à mon mandat de juge ».
A sa demande, sa date de départ à la retraite a été fixée au 30 avril 2121. Le président de la Cour suprême et le ministre de la Justice ont fait savoir leur regret face au départ à la retraite du juge Mazouz et lui ont souhaité plein succès.
L’organisation B’Tselem a déclaré: « Mény Mazuz était un juge défaillant qui a statué malgré un conflit d’intérêts et a menti publiquement. Il n’y a pas de décision importante en faveur des citoyens israéliens, mais il a explicitement déclaré qu’il préférait respecter les biens immobiliers des familles terroristes à la vie des citoyens israéliens. »
Avec la démission du juge Mazouz et celle récente du juge ‘Hanan Meltser, c’est l’aile « libérale » de la Cour suprême qui perd de son importance, ce qui évidemment n’est pas fait pour déplaire aux opposants de Droite au fonctionnement global de cette instance et à ses prises de position très radicales dans de nombreux domaines.