À la lumière de la conduite du responsable de la lutte contre le corona, le professeur Roni Gamzo, face au public croyant en Israël, les représentants de Shas au Conseil Magen Israël envoient une lettre dans laquelle ils annoncent leur démission.
Be’hadré ‘Harédim
« Nous servons d’ornement »
Suite à la conduite du responsable de la lutte contre le corona, le professeur Roni Gamzou, concernant les orthodoxes dans le cadre de la crise du corona, quand le comble de l’absurdité a été atteint avec la lettre embarrassante que Gamzou a envoyée au président de l’Ukraine l’avertissant de l’arrivée d’orthodoxes dans son pays, les représentants du Shas au sein du comité, Yehuda Avidan, Yaakov Zakariahu, Nissim Levy et Michael Pinhasi, ont écrit dans une lettre envoyée à Pr Gamzou que « nous avons été très déçus quand nous avons vu dès le début de l’activité du conseil que nous étions inefficaces et que nous essayions de faire entendre notre voix dans le désert ».
Selon eux, « nous nous restons avec le sentiment lourd que nous avons été utilisés pour n’être qu’un simple ornement de ce comité. Surtout quand le public nous considère comme responsables et faisant partie des processus de prise de décision – quand nous n’avons pas de poids et que les décisions sont entièrement prises sans nous. »
La lettre au président de l’Ukraine est un comble : « Vous avez totalement détruit notre honneur en envoyant votre lettre au gouvernement ukrainien. Cette lettre porte atteinte à l’image du public orthodoxe en général, de son style de vie et de sa foi. » Gamzou parlait de folklore et de pratiques sans importance – ce qui est en tout cas pas la conception des gens qu’il décrivant en l’occurrence -, nonobstant le fait que ce n’était pas à lui d’intervenir, mais à un responsable politique du pays.
«À la lumière de la campagne de calomnie dont le public ultra-orthodoxe a souffert depuis le début de l’apparition de l’épidémie du corona en Israël, qui est connue pour être grave et quand la haine qui s’est déversée contre lui n’avait aucune justification», écrivent-ils, «notre espoir était que notre présence dans ce comité permettrait de réparer un peu la situation. Nous avons été très rapidement déçus à la lumière des choses écrites ci-dessus. »
A la fin de la lettre de colère, ils annoncent leur démission du Conseil Magen Israël: « C’est pourquoi, nous annonçons dans cette lettre notre démission de membre du conseil public de Magen Israël. »
C’est sûr, Shass a du penser qu’on n’était clairement pas dans « Gamzou letovah » …