Beaucoup d’histoires fascinantes de délivrance ont été racontées à propos de ceux qui ont eu le mérite de prier sur la tombe de rav ‘Amram Ben Diwan au Maroc.
Son kéver est aujourd’hui devenu un lieu de pèlerinage pour tous les Juifs marocains. Chaque année, à Lag ba’Omer, des milliers de Juifs viennent à Ouazzane faire le pèlerinage jusqu’au tsi’oun du Tsadik. De nombreux miracles ont déjà eu lieu : des maladies incurables ont été guéries, des aveugles ont retrouvé la vue, des sourds et muets ont trouvé la voix, des personnes paralysées sont rentrées chez elles par leurs propres moyens, et des femmes stériles ont eu des enfants après avoir prié sur la tombe de rabbi ‘Amram.
On raconte qu’un sergent français avait un fils qui resta paralysé après une grave maladie. Ce sergent avait un ami juif, qui lui conseilla de prendre son fils sur la tombe de rabbi Amram Ben Diwan à Ouazzane.
Au début, le sergent sceptique refusa puis il promit si un miracle se produisait, et que son fils guérissait, qu’il ferait construire de son propre argent une route qui faciliterait l’accès au tombeau du tsadik. Le miracle s’accomplit… Dès que son fils s’approcha de la tombe de rabbi ‘Amram, il guérit. Le père heureux tint sa promesse, et construisit une route qui mène à la tombe de rabbi ‘Amram.
Plus récemment, un couple de Monsey, dans l’Etat de New York ne réussissait pas à avoir d’enfant depuis 15 ans. Jusqu’au jour où la décision fut prise d’aller prier sur la tombe de rabbi ‘Amram. Après avoir terminé la lecture de tout le séfer Tehilim devant le kéver, le mari raconte avoir alors entendu la voix d’un bébé qui pleurait… Et pourtant, personne d’autre ne se trouvait dans le cimetière ni dans les environs… Neuf mois plus tard, le couple donna naissance à un petit garçon…
Rabbi Amram Ben Diwan est né à Jérusalem. Il vécut à ‘Hévron avant d’être choisi comme émissaire par les personnalités rabbiniques de la ville, pour se rendre au Maroc afin de collecter de l’argent pour les yechivoth d’Erets Israël. Rabbi Ben Diwan voyage ainsi pendant l’année 5523 (1743). Arrivé au Maroc, il s’établir à Ouazzane, où il fonde une école et une Yechiva dans laquelle de nombreux disciples venaient étancher leur soif d’étude en s’abreuvant de son enseignement.
Rabbi Amram s’attacha à ses élèves. Son affection paternelle créa un lien solide entre le maître et les élèves. Il subvenait à tous leurs besoins matériels, et les dirigeait spirituellement sur la voie qui mène à l’accomplissement de la volonté de Hachem. Par ses activités riches et variées, il contribua à l’élévation et la propagation de la Tora dans toutes les communautés du Maroc. Lors d’un voyage dans le pays avec son fils, il tombe malade et décède à Ouazzane en 1782.