Le rav Yoel Schwartz zal, l’un des dirigeant de la yeshivath ‘Devar Yerushalayim’ et auteur de centaines de livres, est décédé à l’âge de 82 ans.
Be’hadré ‘Harédim – photo : Wikipedia
Le rabbin Schwartz zatzal est né en Israël le 16 Tichri 1940, en tant que fils unique de rav Aharon Schwartz et de sa mère Martha Leah, née en Hongrie qui s’est installée à Jérusalem.
Pendant deux ans, il a étudié à la yeshiva « Kol Tora » dans le quartier de Bayith Vegan à Jérusalem, où il était un étudiant proche du Machgia’h rabbi Gedaliah Eizeman zatal. Après cela, il a étudié pendant quatre ans à la yeshivath Ponivezh, où il a étudié de rav Shach zatsal. Il a également écrit un livre sur lui, et est devenu proche du Machgia’h rabbi Ye’hezkel Levinstein zatzal, et a même écrit un livre sur lui. Après cela, il a étudié à la yechivath Mir, où il a étudié auprès de rabbi ‘Haim Shmoulévitz zatsal, et a même reçu une ordination de sa part.
Rav Yoël est l’auteur de dizaines de livres et de commentaires sur les questions de Halakha et Aggada et midrashim de nos Sages. Selon les estimations, il a écrit et publié plus de deux cents livres, dont la plupart ont été publiés par Devar Yerushalayim. Il les vendait dans le magasin dont il est propriétaire, Serigat Yoel, situé jusqu’à ce jour au début de la re’hov Malkhé Israël à Jérusalem.
Depuis le début des années 90, il accompagne la communauté des « Bené Noa’h » aux États-Unis, concernant des non-juifs se rapprochant du Judaïsme mais conservant leur statut, tout en respectant les lois noa’hides.
A la fin des années 1990, il a été l’un des initiateurs du Na’hal orthodoxe pour les jeunes orthodoxes sortis du monde des yechivoth, et a été à la tête de l’association du bataillon Netza’h Yehouda. Certains s’y sont opposés, et il a même dû déménager du quartier de Mea Shearim où il habitait.
Son activité publique sur la question du Na’hal orthodoxe, de la colonisation d’Erets Israël, des 7 mitsvoth des « Bené Noa’h » et du tribunal du « Nouveau Sanhédrin » a provoqué de nombreuses tempêtes dans le public orthodoxe.
Il y a une dizaine d’années, son nom a fait la une des médias nationaux et internationaux après avoir été invité par le cheikh Adnan Oktar à une réunion en Iran avec le peuple du président iranien de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad. Le dilemme auquel était confronté le rav Schwartz était complexe puisque jusqu’à présent les seuls orthodoxes qui rencontraient des représentants de l’État islamique étaient issus des franges les plus extrêmes du camp orthodoxe.
Pendant de nombreuses années, il a prêché d’immigrer en Terre d’Israël et de l’importance d’y vivre pour le reste de sa vie. Il y a à peine un mois, il a donné sa dernière conférence publique sur le sujet, malgré sa grave maladie.
L’un de ses élèves raconte à ‘Béhadré Haredim’ que « le rav, chaque Chabbath, venait dans le quartier de Ma’aloth Dafna, afin de donner une conférence aux immigrants des pays de l’Union soviétique pour les encourager dans leur esprit et les fortifier par la crainte de D’. Dans ses entretiens, il liait toujours l’actualité à la paracha de la semaine ».
