Rabbi David Menaché est né à Suez, en Égypte, voici environ 75 ans. Il était le petit-fils de rav Yossef Antibi, qui était le Grand rabbin d’Égypte.
Dans sa jeunesse, sa famille a souffert de l’antisémitisme ambiant en Egypte, et a quitté ce pays. Elle est arrivée à Rome, où rabbi David a étudié à l’Université du Vatican, car c’était le seul endroit où cela était possible sans profaner le Chabbath… Sa présence posa toutefois problème aux enseignants, car il posait de grandes questions contre leur foi et leur pratique.
Au cours des années de sa vie, il y avait des rumeurs selon lesquelles il était lié à la démission du pape Benoît XVI qui était en contact avec lui, rav David Menaché a également fait allusion à ce fait dans ses conférences.
Par la suite, il est passé par Strasbourg et a été lié une certaines période à la Yechiva des Etudiants, et, lorsqu’il a immigré en Terre Sainte, il a rejoint la Yechivath haNéguev à Netivoth.
Puis il s’est installé dans le quartier juif de la Vieille Ville de Jérusalem, et s’est intéressé aux matières de Kabbala. Il donna par la suite des conférences dans le monde entier, dans lesquelles il combinait les secrets de la Tora et la science, et il prouvait toujours qu’il n’y a pas contradictions entre eux. Il a écrit des dizaines de livres et connaissait bien les secrets de la Menora et des vases du temple desquels il parlait beaucoup dans ses conférences.
Il a enseigné des cours à de grands professeurs au Technion de Haïfa et a fait revenir certains d’entre eux à la Tora, ainsi qu’à de nombreux Juifs de par le monde.
Il est décédé après être tombé malade au cours des deux dernières années depuis le déclenchement du corona.
Que sa mémoire soit bénie, nous sommes bouleversés par son décès. Un érudit extraordinaire, maitre de la guimatria et du sod, ne pas oublier qu’il était le disciple du rav Kadouri z »l. Il était unique dans son genre, son approche de la Tora était absolument époustouflante. Tous ses cours étaient accompagnés de croquis, d’extraits de textes de la Tora qu’il projetait sur un écran et desquels il expliquait le sens profond de la Tora, le tout accompagné de calculs de guimatria, il avait véritablement le roua’h haKodesh pour arriver à extraire de telles explications. Il avait encore tellement de projets, de nombreux livres en cours qu’il voulait éditer… Je conseille vivement de vous procurer ses livres : Beréchit, Le paramètre 101, Une loi de feu pour eux. En plus de cela il était un véritable rav, toujours à l’écoute, disponible à tout moment pour répondre à nos questions, nous accueillir chez lui à tout moment. Il va terriblement nous manquer. Nous le pleurons tous les jours. Que son mérite nous protège, nous en aurons besoin car nous vivons des moments difficiles, les douleurs de l’enfantement de cette période pré-messianique. Hashem Yichmor. Baroukh Dayan Haémeth.
je trouve assez mediocre que pour un rav qui s est tellement preocupe du public francais, Kountrass se suffise de reprendre avec ‘google translate’ les article qui ont ete rapidement ecrit sur les medias israeliens. RAV DAVID MENASHE zatsal merite bien plus il a innove un chemin dans les 70 facettes de la Torah et dans sa facon de ramener les gens plus proche de leur Createur. il represente le reve de chaque etudiant en Torah ou simplement toutetre humain : s accomplir dans un domaine et puisque nous somme dans la fete de Pessah je rajouterai qu il etait l exemple de ce quveut dire »vivre librement donc sincerement ce en quoi on a la conviction » . je ne suit pas quitte avec ces quelque mots du Kavod que nous lui devons et j espere que vous corrigerez rapidement votre article . hag sameh
Bonjour,
Rav David Menaché est mon maitre depuis plus de vingt-cinq ans. J’ai eu le mérite de passer des centaines d’heures en tête à tête avec lui. Il est né dans une famille pratiquante et chomer mitsvot. Lui-même A TOUJOURS ETE CHOMER MITSVOT. La famille Ménaché a quitté l’Egypte quand rav Menaché était jeune car ils étaient « persécuté » par les Egyptiens. Evidement il n’avait rien à voir avec les services de renseignements égyptien. Son père, lui a toujours « interdit » de recevoir le moindre salaire de la Tora. (Il n’a donc jamais pris un euro pour lui pour toutes ses conférences ou livres). Il lui fallait donc un métier. La seule université dans laquelle il ne fallait pas signer une feuille présence et qui lui permettait de ne pas être en cours le Chabbat et les fêtes était celle du Vatican. C’est pourquoi, il a entrepris cette démarche afin d’y être admis. Mon maitre était déjà un Talmid Haham à cette époque. Dès les premiers cours de catéchèse, il démontait tout l’argumentaire de l’enseignant, preuves à l’appui. Cela faisait désordre ! Il fut exclu du cours. A la place l’institution lui imposa des cours avec des instructeurs chevronnés. Peine perdue !! ils ont tous capitulé.
J’ai fait ni’houm avelim cet après midi évidement les enfants m’ont confirmé ce que je viens d’écrire.