Décès de M. Moché Daniel Monkotovitch zal, anciennement de Bayith Végan

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M. Moché Daniel Monkotovitch zal, l’un des anciens habitants respectés du quartier de Bayit Végan, résodant ces dernières années chez sa fille, à Pisgath Zeèv, est décédé après une longue maladie, à l’âge de 87 ans.

Le défunt est né en 1937 en France. Quand il avait trois ans, le ciel de l’Europe s’est couvert au début de la guerre mondiale, et lui et sa famille ont fui vers les montagnes et s’y sont cachés pendant cinq ans jusqu’à ce que la colère passe.

En 1945, il revient en France et suit ses études dans les écoles locales, jusqu’à ce qu’en 1956 il soit appelé par l’armée française pour prendre part à la guerre d’Algérie. Après cela, il s’est marié et rejoignit son père dans son travail, lequel était propriétaire d’une grande maison de commerce de chaussures, tout en se fixant un temps d’étude quotidienne de Tora dans la communauté de rav Rotenberg zatsal, dans sa communauté à Paris.

Après la naissance de sa troisième fille, il a décidé avec sa femme que la France n’était pas le lieu idéal pour éduquer leurs enfants dans la crainte du Ciel et selon une vie parfaite en Tora, et il avait un grand désir d’immigrer en Erets Israël, afin pour pouvoir accomplir les mitsvoth qui dépendent du pays et éduquer ses enfants dans la voie de la Tora. Par conséquent, en 1970, ils ont renoncé à une vie de prospérité et d’abondance à l’étranger et se sont rendus en Terre sainte, s’installant à Beit Vagan. Cherchant un immeuble de personnes respectueuses de la Tora, ce qui alors n’était pas toujours le cas même dans ce quartier, ils ont trouvé un appartement dans l’immeuble où habitait le rav Schlésinger, Roch Yechiva de la Yechivath Kol Tora, avec lequel il eut un contact très fructueux. Il était également très lié au rav Yehochoua’ Neurwirth zatsal, l’auteur du Chemirath Chabbath kehilkhata, qu’il consultait souvent.

Pour vivre, il ouvrit un magasin dans la re’hov Ben Yehouda, qui était connue aussi pour l’aide qu’il y appartait envers les familles pauvres et dans le besoin, à qui on a toujours attribué des chaussures spéciales destinées à cet effet. Les familles des nouveaux immigrants et leurs enfants y trouvaient également une aide et un appui.

Durant toutes ces années, à chaque moment libre, M. Monkotovitch s’asseyait dans le magasin et étudiait, tandis qu’il utilisait chaque minute de sa journée pour étudier la Tora, et ce en plus de ses cours réguliers et de ses études quotidiennes avec ses amis.

Il était connu pour sa modestie, et n’a jamais élevé la voix, ni blessé ni blessé personne.

Il y a dix-huit ans, il a perdu son gendre, rav Chelomo Miller, assassiné par des terroristes, et s’est assuré de prendre sur lui la charge d’élever ses petits-enfants orphelins. Il laisse derrière lui une famille importante et active dans la communauté.

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