L’institut de sondage « Direct Falls » présente ses conclusions des enquêtes approfondies qu’il a menées, d’où il ressort qu’il existe une forte motivation pour le droit de sortir et de voter – bien plus que lors des dernières campagnes électorales. Dans l’autre bloc, par contre, il y a une chute de tension Et, sommes-nous à la fin de l’ère du bloc et en route vers un grand parti de centre-gauche ?
Be’hadré ‘Harédim
Sur fond de renforcement significatif du bloc de droite dans les sondages suite à la scission de la « Liste Unie » alors que la moyenne des derniers sondages dans les différents médias atteint près de 61 mandats, l’institut de sondage « Direct Falls » présente son conclusions des sondages approfondis qu’il a réalisés, selon lesquels il apparaît que nous sommes sur la voie de la fin du lien politique qui a assombri l’État d’Israël ces dernières années.
« Depuis de nombreux mois, tout le monde dit, y compris nous, que ce seront des élections ennuyeuses avec un tirage au sort politique qui sera décidé en encourageant les électeurs à se rendre aux urnes le jour du scrutin. Les politiciens et les commentateurs aiment déterminer ce qui se passera en fonction de ce qui s’est passé dans le passé, mais la politique est le monde le moins prévisible, comme vous l’avez déjà appris.
Trois données intéressantes ont récemment fait surface dans les nombreuses enquêtes approfondies que nous menons, et il est possible qu’elles laissent prévoir des surprises pour les élections à venir, le 1er novembre :
1. Sur la question de la motivation à venir voter, nous identifions des données claires d’éveil et de motivation chez les électeurs des partis de droite qui ont vécu un an dans l’opposition après de nombreuses années au gouvernement, par rapport à l’indifférence et au début de démoralisation de certains partisans du gouvernement actuel.
2. Les politiciens et les commentateurs sont occupés à brûler le récit de savoir si la retraite de Balad était une erreur stratégique ou un exercice de génie de Lapid, ce dont on parle moins, ce sont les données qui indiquent la possibilité que le pourcentage de voix dans le secteur arabe soit tombé en dessous le seuil des 40 %, ce qui pourrait conduire à la situation dans laquelle il se trouvera à la prochaine Knesset un seul parti arabe. Pour conserver leur pouvoir aujourd’hui, les Arabes doivent franchir le seuil des 50 % des voix. Un scénario presque improbable à ce stade.
3. Toutes les indications montrent que pour la première fois depuis 2006, lorsque la stratégie « la taille du bloc détermine » a fait irruption dans nos vies politiques, on peut s’attendre à son élimination proactive au profit de la création d’un grand parti de centre-gauche dominant. Entre trois et cinq partis du bloc de gauche pourraient devenir la proie de la nouvelle stratégie de Lapid. C’est à suivre. »