Le BNVCA voit, de Nice à Munich, les dégâts monstrueux de l’islam politique qui tue au nom de la haine de l’Occident et d’Israël
Sammy Ghozlan
Le BNVCA voit, de Nice à Munich, les dégâts monstrueux de l’islam politique qui tue au nom de la haine de l’Occident et d’Israël
Le BNVCA, à l’heure de l’ouverture du procès de l’attentat de Nice qui fit 86 victimes et à l’heure de la 50ème commémoration du massacre des athlètes israéliens aux JO de Munich, ne peut s’empêcher, à la lumière sinistre de la manifestation en soutien au prédicateur en fuite (photo ci-dessus), de jeter un regard englobant sur ces événements.
A Nice, comme des décennies plus tôt à Munich, une idéologie a cherché à s’imposer en détruisant des vies humaines, en voulant semer la terreur et saccager l’espoir. Mais Nice s’est redressée et n’a pas laissé s’implanter la haine dans ses rues. Le procès permettra d’aller plus avant dans ce long travail de deuil et de réparation. A Munich, les affidés de ceux qui, déjà, voulaient éliminer Israël « de la Mer au Jourdain » ont fait un attentat barbare et lâche. Une lâcheté qui se confirme dans tous ces attentats : camion contre une foule, mitraillette contre des hommes désarmés, voiture-bélier, hache pour le Père Hamel comme pour Elyor Haddad et Samuel Paty, torture et défenestration contre des vieilles dames, Mireille Knoll et Sarah Halimi, une arme contre des enfants à l’école de Toulouse, un gang contre un seul homme pour Ilan Halimi. La lâcheté et la barbarie signent chacune de ces attaques terroristes islamistes.
Sinistre énumération, non exhaustive, qui vient répondre aux manifestants réunis place de la République, en soutien au prédicateur Iquioussen, brandissant une affiche « Religion de paix – pas de victimes ». De la provocation ? Car, comment qualifier autrement ce libellé étrange brandi à quelques mètres du Bataclan et de la plaque commémorative des victimes des attentats de Novembre 2015. Les rares lugubres individus présents lors de ce rassemblement en soutien à l’application de la charia, donc contre les valeurs républicaines, contre l’égalité hommes-femmes et contre les Juifs scandaient « Islamophobie ça suffit ». Quelle islamophobie ? Le feu à une tente de culte à Rambouillet où était venu prier, mais « personne ne le connaissait », le terroriste qui tua une fonctionnaire à l’entrée du Commissariat de Rambouillet. Ou l’islamophobie est-ce un morceau de jambon tombé sur un paillasson de mosquée ? A moins, on s’en souviendra, de la « vie brisée » de la femme à qui il fut demandé de retirer son voile lors d’un Conseil régional, provoquant quelques pleurs de son fils et un débat intense sur « l’islamophobie » ? Ou l’expulsion d’un prédicateur de mauvais augure ?
Pendant ce temps, Elyor Haddad, un homme de confession juive, a été tué à la hache par un homme de confession musulmane. Sa vie n’a pas été « brisée » : il est mort, tué à la hache. Pendant ce temps, ce dimanche, un homme juif orthodoxe s’est fait agresser à Strasbourg, son agresseur pourrait ne pas être alsacien.
L’islam politique n’est pas une religion, c’est une idéologie qui tue : des attaques, partout dans le monde, en France et en Israël, nous le rappellent.
Le BNVCA, face à la recrudescence de la violence anti Israël et antisémite, demande une attitude de plus grande fermeté, notamment à l’égard de tous les sites qui prônent la haine de la France et des juifs, ainsi qu’à l’égard des demandes d’autorisation de manifestations de boycott d’Israël, des prétextes à la haine anti juive qui pousse à l’acte anti juif.