Dans une lettre de plainte qu’il a déposée aujourd’hui (lundi) concernant la construction sans permis en violation de la loi sur l’urbanisme et la construction à la maison du Premier ministre à Raanana, le député Moshe Arbel (notre photo), de Shas, écrit que « lors de l’audience de la Cour suprême aujourd’hui dans la requête à Raanana, il est apparu clairement que les permis de construire pour les rénovations importantes qui avaient été effectuées au domicile du Premier ministre avec un financement de l’État n’ont pas encore été reçus.
« Il convient de préciser que la version officielle des représentants du cabinet du Premier ministre est que les travaux de construction et d’aménagement de la résidence à Raanana sont terminés. Selon l’article 145 de la loi sur l’urbanisme et la construction, la sanction peut équivalent à une peine d’emprisonnement », a-t-il ajouté.
Selon MK Arbel, outre l’infraction pouvant entraîner une peine d’emprisonnement, « dans ce cas, c’est l’État qui a informé officiellement et sans équivoque la Cour suprême que d’importants travaux de construction ont été effectués sans autorisation dans la maison du Premier ministre. Il est fort inquiétant que ces travaux ont été faits en toute connaissance de la part du premier ministre, dont la maison est sa propriété privée. »
Le député Arbel conclut sa lettre : « Avec tout le chagrin impliqué, je n’ai vu d’autre choix que de déposer cette plainte à la lumière des infractions clairement commises par l’État et le Premier ministre dans cette affaire. Je ne doute pas que malgré la sensibilité politique, la police israélienne n’ignorera pas cette infraction à la loi. »