Les opérations de l’armée de l’air israélienne en Syrie se poursuivent. Au cours du Chabbath, les médias arabes ont rapporté une série de frappes sur des cibles liées à l’armée syrienne dans différentes zones du pays. Parmi les endroits ciblés figurent Damas, As-Suwayda, Masyaf, Tartous et Lattaquié. La situation en Syrie offre à Israël une opportunité stratégique unique. Il est possible de dire qu’il s’agit d’un véritable miracle, permettant à Israël de neutraliser une des menaces militaires les plus importantes à sa frontière, et ce, sans en payer le prix.
Lors de ces frappes, l’armée de l’air a détruit une vingtaine de sites appartenant au corps des transmissions de l’ex-armée syrienne, selon le journaliste militaire Doron Kadosh, de Galei Tsahal. Parmi les capacités détruites figurent des systèmes de guerre électronique, des antennes de communication et d’autres équipements. En Israël, on semble vouloir continuer à exploiter cette opportunité pour frapper les capacités militaires restantes de l’armée d’Assad, par crainte qu’elles ne tombent entre les mains des rebelles syriens.
Les médias arabes ont repris les rapports publiés en Israël, affirmant que Tsahal complète la destruction de l’armée d’Assad, après les frappes qui avaient visé son armée de l’air, ses systèmes de défense aérienne, ainsi que sa marine, qui a été coulée. Le fait que ces médias aient cité Galei Tsahal laisse penser que, même en Syrie, les autorités ignoraient ce qui se trouvait dans les sites attaqués, suggérant qu’il s’agissait d’installations secrètes inconnues des médias arabes et internationaux.
L’opération de frappes en Syrie, qui aurait dépassé, selon les médias arabes, les 450 frappes combinées de l’armée de l’air et de la marine israéliennes, représente une aide providentielle (Siyata diChmaya) sans précédent en Israël depuis l’« opération Moked » au début de la guerre des Six Jours. À l’époque, l’armée de l’air égyptienne avait été presque entièrement détruite, et ses aérodromes gravement endommagés.
