Le député rav Ya’akov Asher a œuvré afin que les allocations familiales, versées en Israël le 28 du mois, et avancées en veille de fête le 23, soient payés la prochaine fois le 21 septembre, tout cela pour permettre au public intéressé à contracter un prouzboul après cette date… Explications.
En fin de l’année de Chemita, comme on le sait, la Tora a décrété que toutes les dettes sont annulées. Il est donc conseillé de parler avec toutes les personnes qui nous doivent de l’argent, afin qu’elles règlent leurs dettes avant cette date.
Question : mais quelle est la définition de l’argent que nous doit la banque ? Nous avons un certain crédit (enfin, disons : certains ont un certain crédit sur leur compte, mais ceux qui sont en découvert ne sont pas concernés) sur notre compte, et à prendre les choses selon la Halakha, la banque nous est donc redevable de cette somme, qui est pour l’instant déposée sur le compte. La Halakha a été fixée qu’il faut considérer cet argent également comme un prêt. En conséquence, et là nous passons à la phase 2, l’acte juridique qui nous permet de, malgré tout, exiger le remboursement des dettes après la veille de Roch haChana de la 8e année, celle de la fin de la Chemita, à savoir le fameux prouzboul, doit être rédigé après que cet argent soit rentré dans notre compte pour que l’on puisse le réclamer de la part de la banque ! Selon la date originale, le 23, vendredi avant Roch Hachana, rend très difficile d’inclure cette somme dans le prouzboul.
Préciser que le rédiger n’est en fait pas le problème : il s’agit de déposer ce contrat au Beth Din, qui, à partir de là, sera notre représentant face à l’emprunteur, et à ce compte-là, il sera possible de réclamer le remboursement de la dette l’an prochain ! Donc de disposer de cette somme sans problème.
C’est après avoir été informé du problème que le rav Asher s’est mis au travail, et a convaincu les responsables du paiement de cette aide aux familles avec enfants de devancer la date du versement, afin de faciliter le travail des pères de familles qui ont droit à cet argent.