« Raïssi a le sang de milliers d’Iraniens innocents sur les mains et c’est à lui que le Conseil de sécurité consacre une minute de silence ? », a aussi lancé l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan.
La France et l’Espagne partagent la position du tribunal pénal de La Haye…qui donc soutient Israël ?
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il alertait depuis des mois sur la nécessité de respecter le droit international. L’Irlande et l’Espagne ont publié des avis similaires
Paris « soutient la Cour pénale internationale », indique le Quai d’Orsay
« La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations, a écrit dans un communiqué la diplomatie française à propos des mandats d’arrêt demandés par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre notamment du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et trois dirigeants du Hamas. La France a condamné dès le 7 octobre les massacres antisémites perpétrés par le Hamas. Ce groupe terroriste a revendiqué des attaques barbares dirigées contre des civils, accompagnées d’actes de torture et de violences sexuelles qu’il a lui-même documentés, y compris en les diffusant et en les célébrant. »
Cour pénale internationale | Demande de mandats d’arrêts par le Procureur auprès de la CPI.
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La ministre irlandaise des Affaires européennes, Jennifer Carroll McNeill, a répondu à la demande d’ordonnances du procureur, affirmant que l’accusé devrait être autorisé à faire son travail, tout en protégeant l’indépendance du tribunal.
Le ministère espagnol des Affaires étrangères a également déclaré son engagement envers la Cour pénale internationale de La Haye, son indépendance et son absence de partialité. La déclaration d’hier soir du ministère des Affaires étrangères affirme qu’il est nécessaire que le travail du tribunal se déroule sans interruption.
Le président Joe Biden a exprimé lundi sa ferme opposition à la décision du procureur de la Cour pénale internationale de poursuivre les mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Galant sur des allégations de crimes contre l’humanité. Ses remarques ont été faites lors d’un événement dans la Roseraie de la Maison Blanche commémorant le Mois du patrimoine juif. Le procureur de la CPI a également demandé des mandats d’arrêt contre trois dirigeants du Hamas sur la base d’accusations similaires, et Biden a condamné cette comparaison.
Biden rejette l’équivalence Hamas-Israël de la CPI lors d’un événement sur le patrimoine juif américain
Le président des États-Unis, Joe Biden, a qualifié hier de « scandaleuse » la demande du procureur. Selon lui, « il n’y a pas de comparaison entre Israël et le Hamas. Nous continuerons à nous tenir aux côtés d’Israël contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité ».
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré que son pays « rejette fondamentalement » la demande du procureur. Selon lui, « la comparaison entre Israël et le Hamas est honteuse ». Blinken a ajouté que « le Hamas est une organisation terroriste brutale qui a commis le pire massacre contre les Juifs depuis l’Holocauste et qui détient toujours des dizaines d’otages innocents, dont des citoyens américains ».
President Biden: « We reject the ICC’s application for arrest warrants against Israeli leaders. Whatever these warrants may imply, there is no equivalence between Israel and Hamas…Contrary to allegations against Israel…what’s happening is not genocide. » pic.twitter.com/
zneQ2TkbOy — CSPAN (@cspan) May 20, 2024