La compagnie pétrolière RussNeft, l’une de plus puissantes de Russie a annoncé qu’elle renonce à un gigantesque projet en Iran, d’un montant de 30 milliards de dollars. Bien que la Russie soit alliée de l’Iran, la décision de la compagnie russe est due à un calcul financier simple: investir en Iran et subir des sanctions américaines n’est pas rentable!
Dans son annonce officielle RussNeft a donné deux raisons à sa décision: la décision stratégique de concentrer ses activités en Russie et la crainte de tomber sous le coup de sanctions américaines. Washington a en effet menacé de lourdes sanctions économiques toute compagnie pétrolière qui continuera à travailler avec l’Iran depuis l’entrée en vigueur du train de nouvelles sanctions, et notamment l’embargo sur les exportations iraniennes de brut, au début du mois de novembre.
RussNeft n’est pas la première compagnie pétrolière à cesser ses activités dans la République islamique. Elle a été précédée bien avant par la compagnie française TOTAL ainsi que d’autres groupes moins connus.
Les froids calculs économiques et financiers l’emportent ainsi sur les alliances politiques. Une donnée que l’Administration Trump a compris, contrairement à la précédente qui a tout fait pour lever les sanctions imposées au régime des mollahs.
Depuis Doha, capitale du Qatar, le ministre iranien des Affaires étrangères Muhamad Zarif a voulu minimiser l’effet des sanctions américaines: “Je peux vous assurer que les pressions n’entraîneront aucun changement politique de notre part. S’il y a un art que nous pratiquons avec dextérité, c’est celui d’esquiver les sanctions”.
Source lphinfo.com