Coopération entre Biden et Trump sur l’accord d’otages

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« Coopération sans précédent » : Biden et Trump ont conclu un accord d’otage et s’en disputent le crédit

Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza ont connu une avancée significative suite à la victoire électorale de Donald Trump. Cet événement a ouvert une rare opportunité de collaboration entre Trump et Joe Biden, malgré leur rivalité politique intense. Cette situation exceptionnelle a permis de conclure un accord sur la libération d’otages et un cessez-le-feu, mettant temporairement de côté les différences qui caractérisent leurs relations tendues.

L’annonce officielle de cet accord a été faite mercredi à Doha par le Premier ministre du Qatar, en présence de représentants des deux administrations américaines : celle de Biden, sur le point de céder le pouvoir, et celle de Trump, prête à prendre ses fonctions. Selon des sources proches des discussions, cette coopération transitoire entre les deux camps, qualifiée de « presque sans précédent » par l’administration Biden, a été rendue possible grâce à une convergence d’intérêts. Tous étaient déterminés à finaliser l’accord avant le 20 janvier, date marquant à la fois l’investiture de Trump et la fin du mandat de Biden.

Lors d’une rencontre entre Witkoff, un intermédiaire clé, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, la coordination entre les équipes des deux présidents américains a été mise en évidence. Bien que les conseillers de Biden aient été largement impliqués dans les négociations, Trump n’a pas hésité à s’attribuer l’ensemble des mérites. Selon lui, cet accord n’aurait été possible que grâce à sa victoire historique en novembre. Interrogé à ce sujet, Biden a ironiquement rétorqué : « Est-ce une blague ? »

Une rencontre clé a eu lieu dans le Bureau Ovale après l’élection de Trump. Ce dernier aurait demandé à Biden de travailler en collaboration avec ses équipes pour parvenir à un accord avant la fin de son mandat. Cette alliance temporaire a permis d’accélérer les discussions, bien que la compétition pour les crédits de l’accord ait mis en lumière la relation conflictuelle entre les deux hommes. Au sein de la Maison-Blanche, peu croyaient qu’un accord de cette envergure était possible tant que l’identité du prochain président restait incertaine.

Du côté israélien, Netanyahou, favorable à une victoire de Trump, a adopté une posture attentiste. Cependant, les efforts des équipes de Biden ont permis de poser les bases de cet accord bien avant les élections, notamment après la trêve conclue entre Israël et le Hezbollah au Liban. Biden a déclaré que l’accord final reprenait des propositions présentées dès mai et que les négociations figuraient parmi les plus complexes de sa carrière.

Pour Biden, cet accord représente une réussite notable en fin de mandat, contrastant avec des mois de critiques. Quant à Trump, il y voit une opportunité stratégique pour entamer son mandat sur une note triomphale. Ses conseillers considèrent que cet accord, obtenu juste avant son investiture, renforce sa position en ternissant l’héritage de Biden.

Cet épisode souligne à quel point les intérêts convergents peuvent surmonter les divisions profondes, même dans un contexte de rivalité politique. Toutefois, la querelle pour le crédit de cet accord reflète l’état d’esprit des deux présidents, résolument tournés vers leur propre perception publique.

Jforum.fr

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