La controverse sur la vente des terres

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La controverse sur la vente des terres

Un sujet de Halakha qui a fait couler beaucoup d’encre et engage beaucoup de passions. Une mise au point historique.

Les premières « Chemitoth » du nouveau Yichouv

Le renouveau et l’accroissement rapide des colonies agricoles juives en Erets Israël, dans la seconde moitié du 19ème siècle, donna une actualité nouvelle au problème de la Chemita.

L’année 1874 était ainsi une année sabbatique. Dans une lettre adressée fin 1873 au rav Tsvi Hirsch Kalischer, le rav Eliyahou Guttmacher évoque la nécessité du strict respect des lois sabbatiques, dans les champs et vignobles de la « Compagnie de Paris ».

En 1880, à Jérusalem, le rav Moché Ne’hémia Hirtz publia son Kountrass Chenath haChéva’, consacré aux lois de l’année sabbatique, et donna dans son introduction les raisons qui l’avaient poussé à le rédiger : « Nous voyons de nos jours que nombre de nos frères ont pu acquérir et exploiter des terres en Terre Sainte, les faire fructifier, et y garder les Mitswoth attachées à Erets Israël. Heureux est leur sort ! Voici cependant qu’approche l’année sabbatique, et ils se doivent donc d’en connaître parfaitement les lois… »

Les exploitants agricoles étaient pourtant peu nombreux encore, un grand nombre d’entre eux quittèrent même leurs terres avant l’année sabbatique, par manque de moyens et de soutiens financiers suffisants pour affronter cette épreuve. Une minorité cependant demeura sur place, et observa scrupuleusement toutes les lois de la Chémita, sans chercher quelque dispense que ce soit.

Le Yichouv agricole, dans les années suivantes, connut cependant un développement important, et c’est alors que débuta une violente controverse concernant l’année sabbatique. Deux grandes autorités vivaient en cette fin de siècle à Jérusalem : le rav Yehochoua Leib Diskin et le rav Chemouel Salant. Lorsque se présentèrent devant eux les représentants du « bienfaiteur bien connu » (le baron de Rotschild) pour leur demander comment procéder durant l’année sabbatique dans les colonies agricoles à leur charge, tous deux émirent le même avis : s’en tenir à la Halakha, et s’abstenir de tous travaux dans les champs : « Il nous incombe au plus haut point d’observer et d’accomplir la Mitswa du Chabbath de la terre, car depuis les débuts de l’Exil le peuple d’Israël, éloigné de sa terre, n’a cessé d’aspirer à accomplir cette Mitswa dont la violation fut la raison même de la Galouth« . Les militants des ‘Hovevé Tsion s’interposèrent alors : « Ils savaient pourtant que, dans la plupart des colonies, les travaux n’étaient absolument pas nécessaires : au contraire, la jachère pouvait être profitable à la terre. Certains ont cependant éprouvé le besoin de décréter que, dans un monde moderne et évolué, l’année sabbatique n’avait plus de raison d’être1. Un autre témoignage sur l’activité des « ‘Hovevé Tsion » nous est fourni par le rav Mordekhaï Gimpel, l’une des plus intéressantes figures et autorités de l’époque (il avait, par amour intense pour Erets Israël, quitté un poste rabbinique pour venir s’installer à Yéhoudia, petit village isolé non loin de Péta’h Tiqva) : « Ils ont, par des arguments mensongers, orchestré une campagne tapageuse pour prouver que le respect de l’année sabbatique mettrait des vies en danger »2.

Le témoignage le plus intéressant nous est cependant fourni par le récit de l’un des ‘Hovevé Tsion lui-même : « Si le problème soulevé par la Chémita se résumait à solliciter un soutien accru de quelques milliers de francs supplémentaires, cela ne valait pas la peine de faire tant de bruit. J’ai, pour ma part, pris position d’un autre point de vue. Je connais en effet les pratiques des partisans de l’interdiction… Si les colonies cessent le travail durant cette première Chémita, il y aura là un précédent qu’ils sauront exploiter… Il ne nous sera désormais plus possible d’abolir l’année sabbatique… Il faut donc, dés le départ, ne pas leur venir en aide et n’accepter en aucune façon l’interruption des travaux ».

Deux positions antagonistes s’affrontaient donc avec, des deux côtés, la conscience aigüe d’une lutte beaucoup plus large, au delà de la Chémita présente, pour le caractère même que prendrait, dans l’avenir, le développement du Yichouv. Ainsi, de l’avis du Rav Chmouel Salant : « Si l’on donne autorisation de travailler durant la Chémita, une grande brèche aura été faite dans l’édifice de la vie religieuse, et c’est tout le Choul’han ‘Aroukh qui sera foulé aux pieds dans les colonies ».

La campagne orchestrée en Erets Israël comme en dehors d’elle finit pourtant par porter ses fruits : sur la foi d’affirmations mensongères sur les graves dangers entraînés par l’observance des lois sabbatiques, quelques autorités rabbiniques donnèrent en Diaspora leur autorisation à y trouver des accommodements. De nombreux témoignages confirment cependant qu’ils furent trompés par des allégations tout à fait fallacieuses sur l’effondrement prévisible de tout le Yichouv d’ Erets Israël. Le Rav Yits’haq El’hanan Spector3 par exemple, autorité reconnue et respectée, autorisa la vente des terres pour deux ans, et leur travail par des non juifs. Certaines autorités allèrent même jusqu’à envisager l’accomplissement par des juifs de certains travaux soumis à des interdictions rabbiniques, dans des conditions précises et après autorisation d’un Beth-Din. La grande majorité des autorités de l’époque, en Diaspora comme en Erets Israël, s’opposa cependant fermement à toute concession dans le domaine de cette Mitswa si symbolique et, malgré les risques dont ils avaient conscience, prohibèrent toute vente des terres ou exécution de travaux par des non juifs. En tête des opposants se distinguaient le Rav Soloveitchik (Rav de Brisk), le Rav Berlin4 (le « Netsiv« , directeur de la célèbre Yechiva de Volozhyn), le rav Friedman (président du Tribunal rabbinique de Karlin) etc.. Dans son « Kountrass haChemita » (Responsa Mechiv Davar), le Netsiv expose longuement les raisons morales (outre les raisons halakhiques) de son opposition à la vente des terres : « Loin de nous l’idée d’autoriser le travail des terres ! Il y aurait en cela profanation du Nom divin… Considérons la situation du peuple d’Israël alors qu’il se trouvait encore sur sa terre : accomplir cette Mitswa était bien plus difficile que maintenant, sans possibilité de se fournir chez les non juifs, sans soutien financier de la Diaspora ! Et justement, dans le Midrach Rabba et le Midrach Tan’houma, sur le début de la paracha de Wayikra, nous trouvons que les Juifs observant les lois de l’année sabbatiques sont qualifiés de « vaillants par leur force, qui accomplissent Sa parole ». Et le Midrach de demander : « En quoi y a-t-il vaillance ? » A quoi il est répondu : « Il voit ses champs, ses vignes arrosés par la pluie, il paie l’impôt, et se tait… » Le Tan’houma de son côté explique : « Il voit son champ, ses arbres offerts à tous, les haies abattues, les fruits mangés ; il maîtrise sa nature et se tait, et c’est là sa vaillance ». S’abstenir de labourer et semer ne peut être en effet considéré, en soi, comme signe de vaillance, puisqu’Erets Israël connait des sécheresses qui privent même d’eau potable ses habitants… Le principe qui doit guider nos esprits et nos cœurs est que, de même que l’existence du peuple d’Israël parmi les Nations échappe à la logique humaine et aux lois naturelles… de même Erets Israël se distingue de toutes les autres terres, en ce que, de par sa nature même, elle n’obéit pas aux lois universelles qui les régissent : son existence ne dépend en effet que de la Providence divine, au moyen des Mitswoth telles que le prélèvement des dîmes… et l’observance de l’année sabbatique… or voici que, ces derniers temps, certaines autorités rabbiniques sortent en farandole pour porter conseil et assistance à nos frères paysans et vignerons d’Erets Israël durant la Chemita… et j’ai constaté chez eux bien des choses contraires à la Halakha… car même si l’on admet que l’année sabbatique n’est plus actuellement qu’un commandement rabbinique, nous n’avons jamais vu que le Talmud ait autorisé un Juif à transgresser une interdiction même au cas où il serait privé de nourriture.., il devra alors faire appel à la Tsédaqa, mais en aucune façon ne pourra violer l’interdiction… J’ai aussi lu qu’une certaine autorité rabbinique avait autorisé la vente des terres à un voisin musulman… ce qui revient à échapper au loup pour tomber dans la gueule du lion ! On cherche en effet à contourner les interdictions de l’année sabbatique – qui de l’avis de la majorité des décisionnaires ne sont plus aujourd’hui que d’ordre rabbinique, et l’on s’enferre dans l’interdiction de vente de terres en E.I. à un idolâtre qui, de l’avis de tous, est une interdiction de la Tora elle-même !  »

La proposition du Rav de Yaffo

En 1886, année de Chemita, les difficultés matérielles endurées par les agriculteurs allèrent en s’aggravant de façon dramatique : nombreux étaient ceux déjà qui se voyaient contraints de quitter leurs terres, et perdre ainsi toute source de revenus. C’est alors que le rav de Yaffo, rabbi Naftali Hirtz, se présenta devant les de Jérusalem porteur d’une proposition qui devait, selon lui, résoudre toutes les difficultés : on vendrait à des non juifs les arbres ainsi que la portion de terre nécessaire à chaque arbre pour sa subsistance, sous condition qu’ils abattent les arbres et transportent la terre dans leurs champs. En ce cas, même si les non juifs ne respectaient pas les conditions et n’abattaient pas les arbres, ceux-ci leur étaient acquis définitivement. Cette solution avait l’avantage, aux yeux du rav de Yaffo, de tirer les agriculteurs juifs des difficultés insurmontables dans lesquelles ils se débattaient, sans pour autant recourir à la proposition si controversée de vente des champs pour deux ans à des Arabes.

Les rabbanim de Jérusalem, avec à leur tête le rav Y. L. Diskin, firent bon accueil au plan du rav Hirtz. Mieux encore, ils dépêchèrent un courrier auprès du rav Yits’haq El’hanan pour lui demander de revenir sur son autorisation de vente des terres, vu que l’ensemble des autorités rabbiniques sises à Jérusalem donnaient leur accord à la proposition du rav de Yaffo.

Rav Yits’haq El’hanan ne se laissa pourtant pas convaincre, et répondit qu’il n’envisageait d’autre solution que la vente des terres pour deux ans.

Au début du 20e siècle

De ces oppositions entre grands décisionnaires, auxquelles vinrent s’ajouter d’autres encore entre les rabbanim de Jérusalem même, il s’ensuivit un certain « flou » dans la pratique : en 1903 et 1910 les deux formes de vente se côtoyèrent, et parfois même se conjuguèrent. C’est dans ces conditions que le rav ‘Hayim Berlin et le rav Yits’haq Yerou’ham Diskin (fils de rav Yehochoua Leib Diskin), soutenus par plusieurs dizaines de Rabbanim de Jérusalem, publièrent une déclaration condamnant résolument toute vente de terres à des non Juifs : ces ventes ne pouvaient en effet apporter aucune solution aux problèmes posés, puisqu’à leur avis elles ne soustrayaient ni les champs ni les fruits aux lois de la Qédouchath Chevi’ith ; plus encore, elles n’offraient aucune autorisation pour les travaux d’interdiction rabbinique, ni même pour faire travailler des non juifs dans les champs.

Dans le climat de passion suscité par les enjeux matériels et symboliques liés à la question de l’année sabbatique, cette prise de position catégorique venait exprimer l’indignation de ces Rabbanim devant le tour que prenaient les choses : le Hétèr, l’autorisation de vente, était en passe en effet de devenir dans l’esprit du public une évidence allant de soi, applicable en toutes circonstances, alors que les décisionnaires qui en avaient pris l’initiative, tel le Rav Yits’haq El’hanan, n’y voyaient qu’un recours exceptionnel.

Dans cette époque troublée, qui voyait la constitution du mouvement sioniste et l’arrivée des premières ‘Aliyoth en Erets Israël, deux camps allaient ainsi peu à peu se constituer. Aux données purement halakhiques du problème vinrent se mêler des considérations politiques et idéologiques ; sur le terrain, alors que certains restaient fidèles jusqu’au bout aux impératifs de l’année sabbatique, les conditions d’application du Hétèr devenaient de plus en plus aléatoires : les conditions de vente furent allégées, certains travaux interdits par la Tora elle-même furent peu à peu autorisés, et l’on donna une acceptation de plus en plus large à la notion de Piqoua’h Néfech, danger de mort. Ce qui était bien évidemment en contradiction flagrante avec les intentions des décisionnaires sur lesquels on avait à l’origine pris appui. Le Rav Kook5 lui-même, qui avait pourtant pesé de tout son poids dans la défense du Hétèr, définit ainsi ses motivations : « Je me dois, ceci dit, de rappeler encore et encore que je n’ai d’autre désir et intention que de me faire l’avocat du peuple d’Israël, qu’ils ne soient dans leur ensemble tenus pour impies et fauteurs… L’autorisation (de vente des terres) actuellement pratiquée n’est que nécessité de circonstances !… Mon cœur.., souffre et peine sans répit pour cette grande et précieuse Mitswa ! ». En réponse à une lettre ouverte de 3 paysans du village d’Eqron, il précise encore : « Tout membre du peuple d’Israël qui a possibilité, même en endurant des privations, d’observer la Chémita et qui, l’année prochaine, pourra travailler sa terre et non pas l’abandonner ou gagner l’étranger, a le devoir de respecter scrupuleusement les lois de la Chémita, et cela sera tenu en grand mérite pour tout le peuple juif. »

Aujourd’hui :

La création de l’Etat d’Israël introduit un changement considérable dans les données du problème. Certes le Hétèr, qui entre-temps était devenu le plus souvent simple formalité, fut repris et appliqué par le Grand Rabbinat, invoquant la constante menace de guerre et une situation économique précaire. Mais la base halakhique s’en était singulièrement rétrécie : si en effet des décisionnaires avaient autorisé certains travaux d’interdiction rabbinique, ou encore l’emploi aux champs de non juifs, c’était en situation de Piqoua’h Néfèch, et alors que le pays se trouvait sous domination étrangère. Le fait d’une souveraineté juive, même menacée aux frontières, enlevait toute justification à cette démarche. Pour ce qui est également de la vente des terres, elle aussi s’appuyait sur le fait que le pays était sous domination non juive, et que l’impôt était dû aux maîtres non juifs d’Erets Israël. Pouvait-on encore dire que la propriété d’un non juif sur une terre d’Israël en abolissait la Qédoucha ainsi que les obligations afférentes, dès lors que tout le pays se trouvait aux mains de Juifs, dotés à tout moment du pouvoir d’expropriation et conférant donc un caractère précaire à la possession du non juif ?

Le Rav Kook lui-même avait écrit, dans son livre Chabbath haArets (p.121), que la Qédoucha ne se trouvait abolie dans les champs appartenant à des non juifs que lorsque la plus grande partie des terres n’appartenait pas à des Juifs. Il ajoutait que si, d’aventure, la propriété de la majorité des terres d’Erets Israël se trouvait sous domination juive, il faudrait alors reconsidérer le problème, et envisager l’application des lois sabbatiques jusqu’aux champs des non juifs. Il expliquait ainsi pourquoi il n’avait jamais été question, au temps de la Michna ou du Talmud, même dans les époques les plus tragiques, d’abolir les lois de la Chémita au moyen d’une vente des terres : celles-ci se trouvaient encore alors, dans leur majorité, aux mains de Juifs.

Pour leur part, la grande majorité des autorités rabbiniques de toutes obédiences se sont joints au ‘Hazon Ich dans son opposition résolue à toute concession dans le domaine de cette Mitswa profondément symbolique ». Le ‘Hazon Ich a en effet insisté sur trois questions :

1) la valeur de la vente : le non juif qui devient propriétaire d’un terrain en Israël supprime-t-il par là la sainteté de la terre ? Ce sujet est l’objet d’une ancienne et très large discussion halakhique.

2) l’impact de la vente : en fait la vente est-elle effectuée sérieusement et enregistrée au cadastre (obligatoire en Israël) dans les règles de l’art ?

3) la licité de la vente : il est interdit de vendre un terrain d’Erets Israël à un non juif : « Tu n’auras pas complaisance pour l’idolâtre » (Deut. 7,2). Rachi rapporte sur ce verset les paroles de nos Sages : « Tu ne leur céderas pas de terrain dans ta terre ». Quelle instance juridique sera-t-elle habilitée à effectuer une telle opération illicite ? Et comment permettre d’enfreindre cet interdit ? Cette fermeté de principe, ainsi qu’une intense activité de soutien moral et financier, ont permis aux Qiboutsim de l’Agoudath Israël, puis du Poalé Agoudath Israël, de se poser en pionniers et modèles dans l’application scrupuleuse de toutes les lois de l’année sabbatique.

L’enseignement et les conseils des uns, le soutien des autres, ont permis, au fil des années, de redonner au principe du Chabbath de la terre une popularité grandissante.

(1) Pinès, dans haMelits, .58,1889

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(2) Rav M Gimpel. Ktavim leToledoth ‘Hibath Tsion, tome III, pp. 888-92.

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(3) Rabbi Yits’haq El’hanan Spector. Né en 1816, décédé en 1896, il fut un des grands décisionnaires polonais, dont l’avis faisait particulièrement autorité à l’époque. Il fut nommé rav de Kovna en 1864. Ses œuvres : Beèr Yits’haq, Na’hal Yits’haq.

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(4) Rabbi Naftali Tsvi Yéhouda Berlin, le Netsiv. Né en 1871, décédé en 1893. Il fut le directeur de la grande Yéchiva de Volizhyn à partir de 1853, après le décès de son beau-père, R. Yits’haq de Voloshyn, et ferma la Yéchiva en 1892, quand la Russie décréta l’introduction d’une heure de russe dans le cadre de l’enseignement traditionnel. Ses ouvrages : Ha’ameq Cheéla, Ha’ameq Davar sur le ‘Houmach, un grand ouvrage sur la Guémara etc.

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(5) Rabbi Avraham Yits’haq Kook. Né en 1865 à Grayé, en Lettonie, décédé en 1935. Il fut rav en Europe Centrale, en Angleterre, puis le premier Grand rabbin d’Israël, dans le cadre de la Rabbanout haRachith, ainsi que Roch Yéchiva au Mercaz haRav, et eut ainsi une grande influence sur la Jérusalem de l’époque. Il eut une influence prépondérante dans le courant sioniste-religieux. Ses ouvrages : Olath Reïyah, Michpat Kohen etc.

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