L’Etat d’Israël s’apprête-t-il à subir une nouvelle fois les foudres de la communauté internationale ? C’est la question qui traîne sur toutes les lèvres après que le gouvernement a autorisé la construction de 82 appartements dans le quartier de « Ramath Chelomo » au nord de Jérusalem.
On se souvient en effet de l’arrêt brutal, en 2010, de ce projet immobilier après la visite du secrétaire d’Etat américain Joe Biden en Israël. Or, l’intéressant dans cette affaire c’est que, six ans plus tard, les promoteurs reprennent les travaux sans avoir reçu une quelconque autorisation de la part des autorités. Comme l’a souligné l’un des responsables de ce projet : « Il n’y a aucune raison de geler la construction immobilière à Jérusalem. Il y a d’autres projets dans ce genre qui obtiendront leurs permis de construire que le gouvernement soit d’accord ou non, ça ne changera rien. »
A la mairie de Jérusalem, on a expliqué que « la construction immobilière à Jérusalem est nécessaire et vitale, et elle continuera à prendre de l’ampleur. La municipalité construit aussi bien pour les Arabes que pour les Juifs. D’un point de vue non plus, le racisme n’est pas légitime, quel que soit le pays. La ville de Jérusalem ne permettra pas que ses projets immobiliers pour les Juifs de la capitale soient suspendus… »