Le président américain Donald Trump et ses conseillers ont commencé à élaborer leur plan de paix en vue d’une résolution du conflit israélo-palestinien, selon le New York Times.
Ce plan vise à « dépasser les cadres précédents proposés par le gouvernement américain », selon le quotidien, qui précise que les équipes sont parvenues à une nouvelle phase, plus concrète, de leur plan, après de nombreuses visites dans la région.
« Nous avons passé beaucoup de temps à écouter et discuter avec les Israéliens, les Palestiniens et les principaux dirigeants régionaux au cours des derniers mois pour parvenir à un accord de paix durable », a indiqué le négociateur en chef du président, Jason Greenblatt, insistant sur le fait que l’objectif est de « faciliter et non de dicter un accord de paix durables » aux parties.
Le président des Etats-Unis Donald Trump (g) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 23 mai 2017 à JérusalemAFP
Selon des analystes cités par le New York Times, le plan en question pourrait inclure des formes de préconditions: pour Israël cela impliquerait la limitation des constructions dans les blocs d’implantations existants, réaffirmer la solution à deux Etats et redéfinir une partie de la Cisjordanie pour donner plus de contrôle aux Palestiniens.
Côté palestinien, il s’agirait selon eux, « d’inclure la reprise d’une coopération sécuritaire complète avec Israël, renoncer à une reconnaissance devant les instances internationales et mettre fin aux paiements des familles de terroristes.
Plusieurs Etats arabes dont l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et les Emirats pourraient eux aussi prendre des engagements, dont autoriser le survol d’avions de ligne israéliens et la délivrance de visas pour les hommes d’affaires.
Israël promeut depuis quelques temps l’idée que l’ascension de l’Iran et les nouvelles réalités régionales annoncent une embellie de ses relations avec les pays arabes.
President Donald Trump meets with Palestinian Authority President Mahmoud Abbas at the Palace Hotel during the United Nations General Assembly, Wednesday, Sept. 20, 2017, in New York.AP Photo/Evan Vucci
La possibilité d’une reconnaissance d’Israël par les pays arabes en échange de la création d’un Etat palestinien est une approche envisagée depuis des années. Elle fondait le plan de paix saoudien de 2002, resté lettre morte.
Des responsables israéliens évoquent une démarche inverse: une reconnaissance d’Israël par les pays arabes, qui contribuerait ensuite à la paix avec les Palestiniens.
Le processus de paix entre Israël et les Palestiniens est au point mort depuis l’initiative du secrétaire d’Etat John Kerry en 2014.
Dans des enregistrements révélés la semaine dernière, Kerry imputait aux Israéliens le manque de perspectives de paix et notamment leur opposition à établir un Etat palestinien.
Depuis son entrée en fonction, le président Trump s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à trois reprises chacun.
Source www.i24news.tv
