Comment peut-on étrangler deux bébés de sang-froid ? Suffit d’être « Palestinien »

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Par Ftouh Souhail pour Dreuz.info

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a tué les enfants Ariel et Kfir Bibas pendant leur captivité à Gaza, avec leur mère Shiri Bibas, par étranglement. Kfir et Ariel ont été étranglés au nom de la « cause palestinienne ».

Les Palestiniens, en tuant ces enfants parce qu’ils étaient juifs, pensent qu’ils servent la cause dite « palestinienne ». Il s’agit d’un des évènements les plus graves et les plus abjects de cette guerre. C’est un acte qui traduit l’absence de visage humain. Aucune religion ou croyance dans le monde ne doit permettre ces actes horribles.

Selon l’évaluation des autorités, la base des renseignements disponibles et les indicateurs de diagnostic, Ariel et Kfir Bibas ont été brutalement étranglés en captivité en novembre 2023. Un acte maléfique et cruel, de sang-froid.

La propagande du Hamas a culminé, même lorsqu’il s’agit d’un sujet sensible comme la délivrance des corps, et elle a lancé une guerre psychologique contre les Israéliens en prétendant qu’Israël était responsable de la mort de ces otages.

En fait, le Hamas ne se contente pas de nier toute responsabilité dans la mort des deux enfants, mais il blâme Israël d’être directement responsable de leur mort pour inciter les familles des victimes contre le gouvernement.

Ces manipulateurs de l’opinion publique sont devenus maitres dans la désinformation, avec des complices arabes comme la chaine Aj-Jazeera, et les médias internationaux.

Dans la société palestinienne, il est banal de tuer des enfants, comme chez le groupe Etat islamique, qui entraîne militairement et idéologiquement des jeunes garçons pour former sa prochaine génération de combattants.

Chaque été, on voit circuler les images des camps d’entraînement de ces jeunes palestiniens, qui sont formés au maniement des armes. On leur inculque les croyances extrémistes du groupe Hamas – un véritable lavage de cerveau.

Dans les « camps de réfugiés » de la bande de Gaza, notamment ceux de Deir el-Balah, Jabaliya, Khan Younès, Nuseirat et Bureij, les islamistes entrainent les enfants dans des cycles de formation idéologique.

Là, les enfants apprennent à égorger et à se faire exploser. Ils s’exercent à viser la tête de leurs cibles, à porter le coup de couteau à la gorge et à la trancher. On leur enseigne aussi à tirer la bague sur le dessus d’une grenade et à la jeter immédiatement sur des cibles. Ceux qui terminent l’entraînement sont envoyés dans un second camp pour un entraînement plus strict avant d‘être envoyés au combat contre les Juifs.

Le Hamas inculque aux enfants l’obligation de combattre les Juifs et de les tuer parce que ce sont des infidèles, et que si on meurt, on va au paradis – et eux en enfer. Le mouvement persuade aussi les parents d’envoyer leurs enfants dans ses camps d’entraînement en échange d’argent.

On a vu des gens bien nourris participer aux « fêtes » monstrueuses quand les terroristes ont relâché des otages qui ont souffert l’enfer. Des enfants ont participé à ces fêtes.

Tous les Palestiniens sont responsables de ces horreurs. Oui, ils le sont, mais pas les seuls. Elles sont commises aux cris de « Allah Akbar » par des Frères musulmans, et approuvées par énormément de musulmans haïsseurs d’Israël dans le monde. Il n’y a eu aucune protestation arabo-musulmane contre ces horreurs. Mis à part quelques personnes.

Le fait est que dans toutes les guerres israélo-arabes, de 1948 à nos jours, les cris de « jihad », « Allahu Akbar » et l’appel à « refroidir le sang des Juifs » : « Idbah al-Yahud » (ou abattage des Juifs) ont trouvé un écho même parmi les plus laïcs des dirigeants arabes, qu’il s’agisse de Nasser dans les années 1950 et 1960, ou de la soi-disant OLP « laïque » des années 1960 à nos jours.

Il existe un slogan arabe qui est commun et chanté dans tout le Moyen-Orient : « Khaybar, Khaybar ! Oh Juifs, n’oublie pas. Les armées de Mahomet sont de retour ! » Il serait très intéressant de savoir combien de personnes ont déjà entendu ce slogan, savent ce que signifie Kaybar, et ce que les Arabes entendent par un tel slogan.

Un peu d’histoire des Juifs de l’Arabie est nécessaire pour l’expliquer, et pourquoi l’Islam reste inflexible dans son attitude hostile envers les Juifs et Israël.

En 1948, la presse arabe titrait sans retenue sur la destruction d’Israël en quelques heures

En 1967, la chanteuse égyptienne Oum Kaltsoum chantait : « Egorge ! Egorge ! »

En 1973, El Assad — père — voyait déjà ses chars atteignant Haïfa.

Chacun sait ce qu’il advint de ces délires haineux…

Je pourrais évoquer les appels à la haine antisémite et au meurtre contre les Israéliens lancés par l’Autorité Palestinienne, fruit du Fata’h, organisation dépendant de l’OLP, dans ses médias et ses inaugurations. Je pourrais vous parler de la charte du Hamas qui appelle à la destruction d’Israël et à un génocide à l’encontre des Juifs.

D’autant que ce n’est un secret pour personne – ou du moins pour les gens honnêtes – que le peuple palestinien a été inventé de toutes pièces par les pays antijuifs, anti-démocratiques et antisionistes.

Shriri Bibas et ses deux garçonnets Ariel et Kfir, symboles en Israël de la tragédie des otages du 7 octobre

Le sort de Shiri Bibas et ses deux enfants nous rappelle d’autres crimes palestiniens sur des enfants.

Le 12 mars 2011, un massacre d’une famille juive dans le village d’Itamar (à Sichem) la nuit même du Chabbath : 5 morts dont 3 enfants tués dans leur sommeil. Ils ont pénétré dans une maison et ont poignardé les membres d’une même famille dans leur sommeil : les parents, un garçon de 11 ans, un autre de 3 ans et un bébé.

Une famille entière a été tuée par des assassins ignobles et lâches qui ont assassiné des enfants et des parents. Ils ont tué à coup de couteau deux enfants — un de trois ans et l’autre de 11 ans — avant de trouver la chambre des parents.

Toujours de sang-froid, ils ont poignardé ou égorgé les deux parents qui dormaient paisiblement… Avec à côté d’eux un nouveau-né. Lui aussi assassiné par les sauvages palestiniens. L’enfant de 3 ans a été poignardé au niveau du cœur. Le bébé de 4 mois a été égorgé.

Pendant ce temps, les 3 autres enfants du couple ont réussi à s’échapper de la maison. Ultra-choqués, ils sont aujourd’hui orphelins de leurs parents. Et de leurs frères et sœurs.

Ce sont vraisemblablement deux terroristes palestiniens qui s’étaient infiltrés dans l’implantation d’Itamar située en Judée-Samarie au sud-est de Naplouse. Ils avaient découpé la grille de sécurité qui protège le village pour s’introduire au domicile de citoyens juifs et assassiner parents et enfants.

L’assassinat de cette famille israélienne est l’un des évènements les plus monstrueux d’avant le 7 octobre.

La famille Fogel avait quitté la bande de Gaza lors du désengagement d’Ariel Sharon en 2005.

Pensez-vous que les médias s’étaient indignés de ce massacre ? Ce quintuple assassinat avait été commis par des Palestiniens, et en plus sur des “colons juifs”, donc personne ne s’indigna. Les deux orphelins n’ont que leurs yeux pour pleurer pendant le reste de leur vie.

Après le massacre ignoble perpétré à Itamar, des klaxons de joie avaient retenti à Gaza, des gâteaux et des bonbons avaient été distribués. Comme c’est le cas à chaque fois qu’un civil juif est assassiné par un Palestinien, la rue palestinienne est sortie pour fêter ces meurtres sauvages et se réjouir devant la mare de sang d’une famille lâchement massacrée.

Les assoiffés de sang juif d’Al quods, les Brigades Al-Qods (la branche armée du Jihad islamique à Gaza) avaient estimé dans un communiqué que “cette opération est normale, car elle exprime le droit de résistance contre l’occupation (israélienne) et ses crimes”, sans toutefois la revendiquer.

En novembre 2002, une femme israélienne et ses trois enfants avaient été poignardés de façon similaire à la famille Fogel, dans la même localité. Ce 12 novembre 2002, sous le coup de la tristesse qui m’avait envahi à l’annonce de cette triste nouvelle, j’écrivais alors une lettre ouverte aux Juifs de France et aux amis d’Israël.

D’ici quelques années, les terroristes qui ont tué les enfants Ariel et Kfir Bibas seront identifiés, et ils seront célébrés en héros, tout comme Dalal Moughrabi, kamikaze-suicide palestinienne qui est aujourd’hui une héroïne dont le nom a été donné à plusieurs stades et écoles.

Ftouh Souhail

Spécialisation : droit et politique du monde arabo-musulman. Souhail Ftouh est avocat au barreau de Tunis, ancien délégué de l’organisation « Avocats Sans Frontières » pour la Tunisie. Il vit au Canada.

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