Le Moyen-Orient est choqué et stupéfait : Israël a changé les règles du jeu
Au lendemain de ce samedi 7 octobre 2023, jour de Sim’hath Tora, Israël a décidé de ne plus être le Juif des nations, tributaire des pressions médiatiques ou étatiques, mais d’être enfin Israël, un pays souverain, qui prend ses décisions de manière souveraine à Jérusalem, capitale éternelle du peuple juif. Seul l’intérêt primordial du Peuple d’Israël doit guider les prises de décisions et refuser d’écouter les conseils ou les injonctions intéressées des uns et des autres.
Le premier à se métamorphoser ce fut Israël lui-même, avant de décider de transformer la région tout entière et de se doter de la seule arme de dissuasion massive qu’est l’action sans retenue, mais avec méthode. Dès lors Israël sera pris au sérieux, et les avertissements auront un sens.
Les pays de la région ont commencé à comprendre : ce qui était ne sera plus. Israël ne lâchera pas le pied et répondra à toutes les menaces, mais il est très important que même le meilleur gendarme s’examine, surtout là où il a échoué le 7 octobre – une commission d’enquête d’État devrait être créée.
En début de semaine, Israël a fermé le compte de Fahmi Salmi, le commandant de la compagnie Nuh’ba qui avait mené le raid sur l’avant-poste de Pega le 7 octobre, les combattants du Shin Bet ayant localisé sa cachette au nord de la bande de Gaza. Quelques minutes plus tard, un avion de chasse de l’armée de l’air lui a fixé un rendez-vous avec 72 vierges palestiniennes. Fahmi était le commandant des forces qui ont attaqué le quartier de Zeyton, sur l’avant-poste de Pega, près du kibboutz Béeri. Les combattants de la Brigade Golani ont mené une bataille héroïque à l’avant-poste, à l’issue de laquelle 14 combattants sont tombés au combat.
Israël a pris une décision juste et correcte : chaque jeune terroriste, quel que soit le rang des terroristes qui ont participé, petit ou grand, au massacre du 7 octobre a été condamné à une peine de mort. A cette fin, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a créé l’équipe NILI, « Nets’ha’h Israël n’oubliera pas ». Cette semaine encore, l’équipe du Shin Bet a pu localiser 35 terroristes à Nochaba qui ont participé au massacre du 7 octobre. Tous ont quitté ce monde grâce aux activités de Tsahal à leur encontre.
Les combattants du Shin Bet sont des gens sérieux et consciencieux, qui s’en tiennent à leur objectif. Le fait que le Shin Bet exploite un vaste système de renseignement dans la bande de Gaza et en Judée-Samarie permet aux combattants du Shin Bet de fournir les noms des terroristes qui ont participé au massacre. La pression exercée par Tsahal dans tout Gaza aide le Shin Bet à atteindre les terroristes meurtriers et à les éliminer dans leurs cachettes.
Doucement, doucement, (si on peut dire) Israël devient le gendarme coriace du Moyen-Orient. Il exige un prix pour toute atteinte à la sécurité des soldats et des habitants d’Israël. Hier, le Hamas a tiré quatre roquettes depuis les camps du centre dans la bande de Gaza. Quelques minutes plus tard, le porte-parole de Tsahal, le colonel Avi’hai Adrei, a publié un message en arabe exigeant que les habitants du quartier d’où les missiles ont été tirés quittent immédiatement leurs maisons. Quelques minutes après, il ne restait plus beaucoup de maisons dans le quartier.
Ce message imprègne toute la région. Et pas seulement à Gaza. Au Liban, les acteurs comprennent qu’Israël veut sérieusement faire respecter les règles de l’accord de cessez-le-feu. Étonnamment, l’armée libanaise est déjà déployée dans différentes zones et mène même une bonne lutte contre le Hezbollah. Et la Syrie ? L’opération « Flèche de Bashan » a conduit Tsahal à détruire environ quatre-vingts pour cent des moyens de l’armée syrienne en 48 heures. Et a clairement indiqué qu’Israël ne permettra pas l’accès aux armes aux groupes rebelles et aux éléments terroristes.
Après l’assassinat des terroristes de la ligne 300 par le Shin Bet, la commission d’enquête de l’État a alors prononcé la sentence : « Une blessure ne peut guérir qu’au soleil ». La lumière du soleil dont nous avons besoin en ce moment est une véritable enquête sur le 7 octobre pour découvrir où nous nous sommes trompés et ce qui doit être corrigé pour devenir le meilleur et le plus fort gendarme dans un Moyen-Orient en mutation. Pour cela, il suffit d’une commission d’enquête étatique. Pas populaire, pas politique et autres. Le président syrien a préféré ne pas entendre de critiques ni affronter la réalité. Cette semaine, la réalité l’a rattrapé et par conséquent, nous avons tous été exposés cette semaine.