Amit Segal, un journaliste important en Israël, a questionné Moshe Redman (notre photo), leader de la contestation, dans une interview sur Calcalist, quant à la manière dont ces groupes pensent s’y prendre pour faire tomber le gouvernement, alors qu’aucune élection n’est à l’horizon. La réponse : ils annoncent qu’ils s’affaireront à rendre la situation économique très difficile afin d’alourdir le joug sur les épaules du public et de faire plier les membres de la coalition.
Q : Mais comment renverser un gouvernement ? Nous sommes dans le régime démocratique et il n’y a pas d’élections à l’horizon ?
« Nous allons commencer à rendre la situation financière très difficile. Déjà Israël est passé en dessous du seuil, nous verrons bientôt un mouvement de retour sur les résultats de la bourse. Malheureusement, cela provoquera une inflation folle et une hausse des taux d’intérêt et ça va faire mal au public. Les gens vont commencer à suffoquer à cause des hypothèques, et auront difficulté à acheter au supermarché. Dans trois ou quatre semaines, vous verrez des lettres de commandants dans les services de sécurité et au Mossad annonçant qu’ils prennent leur retraite, et à la fin un membre de la Knesseth arrivera à démissionner, n’en pouvant plus. Nous devons fermer les yeux et boucher le nez, et laisser la situation se dégrader au maximum ».
Q : Mais ce n’est pas un membre de la Knesset, c’est quatre qui sont nécessaires,
peut-être cinq.
« Dès qu’il y en a un, c’est dans un château de cartes qui s’effondre, et d’autres s’y joigneront… »
Sympathique, non ? Que Hachem soit avec nous, contre ce genre d’ennemis du peuple d’Israël !
