Joe Biden qui jusqu’à présent était pris en étau par la Russie et la Chine, avec justement une possible alliance des deux contre les USA, voit d’un seul coup le ciel s’éclaircir.
La Russie est tombée dans son propre piège, en cherchant à envahir l’Ukraine, non seulement c’est un échec puisqu’elle a été incapable de changer le régime en Ukraine, d’envahir Kiev, mais pire elle a dû battre en retraite, en perdant au passage un navire amiral. Poutine a en quelques semaines ruiné l’image de la Russie. Lui qui fantasmait.
Une attitude belliqueuse d’un occident couard et désarmé, a réussi la performance d’unifier et de réveiller l’Occident en donnant corps à ce qui n’était qu’un fantasme. En permettant à l’Ukraine de mettre la Russie en échec, voire de gagner cette guerre pour mettre la Russie à genoux, Biden compte se débarrasser d’une menace pour un bon moment. Seul problème, un ours blessé devient très dangereux, avec le risque qu’il fasse n’importe quoi, notamment en ayant recours à des armes nucléaires tactiques.
De l’autre côté la Chine, d’où est parti le Covid, est empêtrée dans un confinement dont elle ne sort pas et qui paralyse toute son économie. La Chine qui, il y a peu, était le moteur économique du monde est devenu une économie poussive qui fonctionne au ralenti.
C’est dans ce contexte que Biden va accroitre l’aide à l’Ukraine, de manière considérable. C’est une façon pour lui d’avoir la peau de Poutine.
Biden va demander 33 milliards de dollars au Congrès pour l’Ukraine
Joe Biden va accentuer jeudi la pression sur Moscou en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour livrer toujours plus d’aide militaire à Kiev, et en proposant de liquider les avoirs d’oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l’Ukraine.
Le président américain doit prendre la parole à 10H45 pour réaffirmer son «soutien aux Ukrainiens qui défendent leur pays et leur liberté contre la guerre brutale de la Russie», a indiqué la Maison-Blanche.
Il va donc demander au Congrès de débloquer 33 milliards de dollars supplémentaires pour répondre à la guerre en Ukraine, dont 20 milliards en aide militaire, a indiqué jeudi un haut responsable américain.
Cette énorme «assistance militaire et sécuritaire» équivaut à «des armes et des munitions allant au peuple ukrainien», a ajouté ce responsable.
M. Biden compte également proposer de liquider tout ou partie des avoirs «kleptocratiques» saisis auprès d’oligarques russes et d’en transférer le produit à Kiev «pour compenser le préjudice causé par l’agression russe», a précisé l’exécutif américain dans un communiqué, une mesure pour laquelle il a besoin de l’accord du Congrès.
Les États-Unis ont déjà fourni plus de 3 milliards de dollars d’armement à l’Ukraine depuis l’invasion russe déclenchée le 24 février. La Maison-Blanche cherche désormais à obtenir un financement suffisant pour pouvoir étendre cette aide jusqu’à octobre.
Achoppement
Mais, au Parlement américain, où le soutien à Kiev est pourtant unanime, les discussions achoppent sur le contenu de la loi censée accroître l’aide militaire: les démocrates veulent y insérer un amendement pour augmenter du même coup le budget de la lutte anti-Covid aux États-Unis, ce que les républicains refusent catégoriquement.
Si le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer essaie de lier les deux, «ça condamnera probablement les deux» à l’échec, a prévenu un membre de la direction républicaine au Sénat.
Pour l’Ukraine, cette aide est pourtant urgente: plus de deux mois après le début du conflit, la Russie a redoublé ses assauts sur le sud et l’est du pays, qui subissaient jeudi un feu nourri de bombes.
Et, après s’être cantonné à des armes vues comme défensives, Washington ne retient plus guère ses coups, envoyant désormais artillerie, hélicoptères et drones à l’armée ukrainienne, dont des soldats sont formés au maniement de ces armes aux États-Unis ou dans des pays tiers avant de retourner au front.
30 milliards saisis dans l’UE
Du côté des sanctions financières, les pays de l’Union européenne (UE) ont à ce jour saisi plus de 30 milliards de dollars d’avoirs russes dont près de 7 milliards en biens de luxe appartenant aux oligarques (yachts, œuvres d’art, immobilier et hélicoptères), a indiqué la Maison-Blanche dans son communiqué.
Les États-Unis ont quant à eux «sanctionné et bloqué des navires et avions pour une valeur de plus d’un milliard, ainsi que gelé des centaines de millions de dollars d’avoirs d’élites russes sur des comptes américains».
Et, ce mois-ci, l’Espagne a accédé à une requête américaine visant à saisir un superyacht, d’une valeur de 90 millions de dollars, appartenant au milliardaire russe Viktor Vekselberg, un proche allié du président Vladimir Poutine.
Des mesures punitives qui ne devraient pas faiblir, la Maison-Blanche promettant jeudi de continuer à «sévir» contre les manœuvres «d’évitement des sanctions» en renforçant les capacités américaines d’investigations et de poursuites contre les oligarques tentés de s’y soustraire.
JForum AFP
Je constate votre position dans cette affaire très surprenante il est incontestable que Poutine a agit de façon scandaleuse, mais il n’est pas le seul responsable. Les américains avec leur politique gauchiste et en accord avec l’état profond ont tout manipuler en sous main. D’autre part considérer Biden comme une personnalité normale qui agit dans le bon sens, relève d’une analyse qui vous est personnelle et que je ne partage pas comme la quasi majorité des personnes que je côtoie. Je m’aperçois que j’ai commis une erreur dans le choix de mes lectures.
Bonne journée et Hodech Tov.
Le texte n’est pas de nous, mais il nous a semblé intéressant. C’est vrai qu’en le publiant, nous acceptons quelque part sa thèse.
Mais, sur le fond, la question est de savoir si l’on ne peut accepter que ce qui va dans le sens du poil…
Quant à la conception qui est la nôtre, et non point celle de ce lecteur (ou ancien lecteur…) et des gens qu’il fréquente, nous avons publié par ailleurs que nous avons consulté l’une des grandes personnalités rabbiniques de notre temps, le rav David Cohen, roch Yechivath ‘Hévron, qui nous a indiqué qu’en effet, face à tous les jeux qui peuvent être mis en place dans la conjoncture actuelle, la conduite de Poutine est la pire et la plus déplorable : ne met-il pas en danger le monde entier de par sa folie, y compris des risques de guerre mondiale et de conflit nucléaire ? En conséquence il mrérite, bien plus qu’un autre dirigeant, toutes nos critiques.