Les résidents orthodoxes de Montréal souffrent de la fermeture, des restrictions et de la difficulté de quitter la maison. Pour se rendre à la prière du soir, ils ont trouvé une solution créative. Selon la loi, il est permis de sortir avec un chien et ils profitent de cette disposition pour aller prier…
La police canadienne a créé des difficultés ces derniers jours pour les résidents orthodoxes de Montréal à la suite de la fermeture nocturne en raison de la propagation du virus corona.
Les difficultés se sont traduites immédiatement après Pessa’h, avec le passage de l’horloge à l’heure d’été, par ce que les résidents orthodoxes ne peuvent pas sortir prier Ma’ariv pendant les heures de fermeture. La police impose des amendes élevées pouvant atteindre 1 500 dollars pour quiconque marche dans la rue.
La solution que les orthodoxes ont trouvée est que, puisque selon la loi il est permis de sortir avec le chien de la maison pour se rafraîchir, ils prennent les chiens des voisins non-juifs, car il est plus que rare que des Juifs orthodoxes en aient, et sortent avec eux à la synagogue pour la prière de Ma’ariv.
« Il s’avère que les chiens ont plus de droits que nous, » s’est exclamé l’un d’entre eux – et il a reçu une amende de 450 $ pour avoir fait du bruit la nuit.