Rares sont les hommes politiques français qui soutiennent avec constance et efficacité les positions d’Israël. C’est le cas de Christian Estrosi. Ancien président du conseil général des Alpes-Maritimes, membre de plusieurs gouvernements, député pour les Alpes-Maritimes, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il est président de la métropole Nice Côte d’Azur depuis 2012 et maire de Nice de 2008 à 2016 puis à nouveau depuis 2017.
Le Figaro : «Monsieur le maire, ma voix vous est acquise !» Assis sur un banc face à la mer, un jeune homme saisit la main de Christian Estrosi et le félicite chaleureusement pour ses réalisations dans la cinquième ville de France. Le candidat, qui vient à peine d’entrer en campagne pour un troisième mandat, arpente sa ville sous les compliments. Il porte le sourire d’un homme ravi d’attaquer le dessert. «Après le rez-de-chaussée et le premier étage, je veux me consacrer désormais au bien-être des Niçois. C’est ma seule boussole», promet l’élu. À 64 ans, il se dit débarrassé définitivement de toutes prétentions nationales. Les ministères ou le Parlement, c’est fini. Ici, je suis à la fois ministre de l’Économie, de l’Écologie, de la Culture, des Transports, de la Sécurité… Et j’ai dit à Macron, le patron à Nice, ce n’est pas toi, c’est moi. (Le Figaro)
ISRAËL. LE BLOG DE MEYER HABIB :
« Hier, Christian Estrosi, que j’ai eu plaisir à accompagner, a eu un déjeuner de travail avec Yoram Cohen, ancien patron des services de sécurité intérieure, le Shabak, certainement le meilleur expert mondial dans le domaine de la lutte antiterroriste. Après une balade dans la vieille ville de Jérusalem, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu nous a reçu à son bureau, malgré un emploi du temps extrêmement chargé. Le Président de la Région a tenu à lui témoigner son soutien suite à la résolution scandaleuse du Conseil de sécurité de l’ONU, organisation qui a prouvé encore une fois sa partialité et son hostilité obsessionnelle contre Israël.
Enfin, la délégation du Président de Région s’est rendue à la mairie de Jérusalem pour rencontrer le maire, Nir Barkat (NDLR : Tiens, de nos jours, c’est Moché Léon !), avec qui nous avons évoqué de nombreux sujets, notamment les moyens d’améliorer la lutte contre le terrorisme. Le maire expliquait que la durée moyenne d’intervention lors d’attentats terroristes à Jérusalem était inférieure à une minute ! »
ONU. LE PLUS. « C’est d’abord la rencontre, mercredi, avec le premier ministre Benyamin Nétanyahou qui a provoqué l’ire de la gauche. «Je lui ai dit tout mon soutien après la résolution de l’ONU», a expliqué Christian Estrosi sur Twitter, au lendemain d’un vote onusien qui exhorte Israël à cesser sa politique de colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. L’ancien ministre a d’ailleurs dénoncé le refus de la France d’engager son véto pour bloquer le vote de cette résolution. «Je veux citer ici la phrase du livre d’Esaïe: “Pour Jérusalem, je ne me tairai point”», a lancé Christian Estrosi pour illustrer sa prise de position ».
A l’occasion d’une cérémonie en hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice, l’élu a planté plusieurs arbres à Jérusalem et a annoncé le versement prochain d’une subvention à une association paragouvernementale. «Avec le soutien de ma majorité régionale, une subvention de 50.000 euros sera versée au courant du premier trimestre au KKL par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour contribuer au reboisement de la forêt détruite (par les incendies de l’été dernier, ndlr), a lancé l’ancien ministre ».