Photo : Le rav Chemouel Kaminetski, l’un des grands rabbanim aux Etats Unis, a soutenu Trump
Dans le monde orthodoxe américain, l’un des dirigeants rabbiniques a donné comme mot d’ordre de voter Trump ! Il s’agit du rav Chemouel Kaminetski, roch Yechiva de Philadelphie, qui, effectivement, a de nos jours une grande importance pour le monde de la Tora américain.
Sa raison est intéressante : « Car des personnes qui se ne conduisent pas selon la droiture et la vérité ne voient pas la réussite se dresser de leur côté », a-t-il déclaré au quotidien Yated Nééman le lendemain des élections.
Quant à Trump : « Outre ses proches, qui sont connus pour leur proximité du judaïsme et du monde de la Tora aux Etats Unis, sa conduite personnelle était toujours droite et honnête, et cela nous amène à le soutenir ».
Il s’avère, d’ailleurs, que Trump fait partie des soutiens financiers de l’une des Yechivoth ‘hassidiques de Jérusalem, celle de Ruzin-Boyane. Trump lui-même était présent à diverses soirées organisées par cette ‘Hassidouth aux Etats Unis et s’avère être l’un de leurs donateurs importants (source : site Kikar haChabbath).
[Bien que recevoir de l’argent de la part d’un non-Juif pour l’étude de la Tora ne soit pas chose évidente, comme le dit la Guemara dans Baba Bathra 10b]
Ajoutons ici que, selon le rav Arié Dérhy, l’accession de Donald Trump au poste de président des Etats Unis a des incidences importantes également dans la lutte, discrète mais réelle, en Terre sainte entre les Réformés juifs, d’origine américaine, et le judaïsme orthodoxe : selon lui, avec Mme Clinton, ils espéraient renforcer leurs exigences et leur présence en Terre sainte, alors qu’avec Trump, cela ne sera pas le cas.
Les positions de Trump et de cette partie du monde juif orthodoxe se rejoignent en effet sur les femmes… Parler de droiture de Trump est risible, et on peut également douter de celle d’un rabbin financé par Trump! J’ai bien ri en lisant votre article!
Au moins nous aurons servi à quelque chose ! A faire rire cette lectrice.
La droiture de Trump est – relativement en tout cas – plus évidente que celle de Mme Clinton, ce qui semble devoir être vérifié par les services juridique de son pays, sous peu, si Trump tient parole.
Quant à « douter de la droiture d’un rabbin financé par Trump », cela semble une phrase fort pleine de haine et d’a-priori peu digne, voire inadmissible…