Selon les estimations de sources proches des détails du projet, plusieurs dizaines de millions de dollars devront être dépensés pour la jetée d’ici six mois. Les diplomates n’ont toutefois pas précisé si ce montant incluait le coût de la cargaison elle-même.
Des représentants d’organisations humanitaires ont déclaré au journal que la livraison de nourriture, de médicaments et d’eau par bateau se heurterait à d’énormes problèmes logistiques. Et, en fin de compte, larguer de la nourriture depuis les airs sera plus efficace, mais ne résoudra toujours pas les problèmes de livraison.
Les personnes qui s’occupent de l’aide humanitaire affirment que la meilleure façon de nourrir les habitants de la bande de Gaza est d’acheminer davantage d’aide humanitaire par camion depuis Israël. Les organisations humanitaires ont appelé Jérusalem à ouvrir de nouveaux points de contrôle et à assouplir les restrictions d’entrée.
Le président américain Joe Biden a annoncé son intention de créer la jetée dans son message au Congrès. Plus tard, un représentant du Pentagone a déclaré que la construction prendrait deux mois et nécessiterait environ un millier de militaires. Le personnel américain travaillera le long du rivage depuis des bateaux pour éviter d’atterrir dans le secteur.
Le navire espagnol Open Arms se prépare désormais à naviguer de Larnaca, à Chypre, vers Gaza. A son bord se trouvent « 200 tonnes de produits alimentaires de première nécessité, du riz, de la farine et des boîtes de thon » pour les habitants du secteur.
Le navire remorquera une barge transportant du fret humanitaire. En raison des eaux peu profondes, les navires ne pourront pas s’approcher du rivage. Mais les Espagnols comptent sur l’association caritative World Central Kitchen, qui envisage de construire une petite jetée.