« Chema’ Israël ! » Avraham Fried raconte une anecdote sur l’Admour de Kaliv

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L’Admour de Kaliv est né en Transylvanie dans une famille d’Admourim descendants de rabbi Yits’hak Eizik Mikaliv. Très jeune, il fut orphelin de père. Après l’annexion de la Hongrie par les Allemands, le rav ainsi que tous ses frères et soeurs furent envoyés à Auschwitz.

Ayant survécu à la terrible Shoah, il a consacré toute sa vie à la mémoire de tous les disparus qui y ont péri. En effet, le rav a perdu toute sa famille dans les flammes d’Auschwitz. Des sept enfants que comptait leur famille, il fut le seul survivant.

Le rav a malheureusement subi au cours de cette période des atrocités chimiques qui ont fait que sa barbe ne pouvait plus pousser.

Après la guerre, il parvint à rejoindre le territoire suisse et y retrouva son épouse. Il se rendit ensuite aux Etats-Unis. Il fonda ensuite la première institution des ‘Hassidim de Kaliv à Richon Letsion (Kiryat Kaliv) et dans les années 1980, il emménagea à Bené Brak. Là-bas également, il fonda un centre pour la ‘Hassidout de Kaliv. En 2002  à Jérusalem, il inaugura un nouveau Beth Hamidrach et il déménagea pour y habiter tout près.

Le rabbi de Kaliv est l’un des piliers ayant tenu à rappeler au maximum la mémoires des millions de nos frères disparus pendant la Shoah. C’est lui qui a instauré la récitation du Chema’ Israël à la fin de la prière ainsi que lors de grands rassemblements et ce, en souvenir de toutes les âmes d’Israël ayant péri pendant cette période noire.

Le rav a également entrepris le projet d’un musée de la Shoah bien spécifique. Bien spécifique car le rav trouve que l’accent n’est pas assez mis sur la force spirituelle et morale dont ont fait preuve nombre de nos frères pendant la Shoah. Nombreux sont ceux qui ont tout donné pour pouvoir continuer à observer la Tora et les mitsvoth dans les pires conditions et c’est justement ce point fondamental que le Rabbi de Kaliv souhaitait souligner.

Le rabbi de Kaliv était également très connu pour sa merveilleuse voix. A plusieurs occasions, le rav a chanté d’une voix pleine de sainteté. Que ce soit lors d’un mariage ou pour toute autre occasion, le rav était présent.

Une autre des oeuvres de Kaliv est d’avoir initié l’idée d’une journée d’étude de la Tora par an, dans le style de ce qui est connu en France sous le nom de Yom Hatora. Son but était de réunir des personnes de tous les bords et de tous les milieux en consacrant une journée entière à des cours de  Tora et des paroles de renforcement.

Chaque année également, lors de la Hiloula du ‘Hafets ‘Haïm, rabbi Israël Meïr Hacohen de Radin, il appelait tout le monde à respecter un jeûne de la parole en sa mémoire.  Hidabroot

Source hassidout.org

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