Chaque mère arabe le saura désormais / Opinion

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Il était amusant d’écouter hier aux informations les journalistes israéliens (!) rapporter l’opération en une ou deux minutes, puis passer immédiatement à un « mais », chacun dans son style : l’un disait « mais cela ne libère pas les otages », et l’autre expliquait que « mais il faut se rappeler que lors de la planification de cette opération, on s’occupait aussi de politique ». Les plus graves étaient ceux qui insistaient encore et encore sur le fait que « mais nous n’avons rien gagné, le Hezbollah se remettra rapidement et nous tirera des missiles en guise de représailles. »

Nous avons gagné, et beaucoup, vraiment beaucoup. Hier, nous avons évité la prochaine guerre. Car tout le système au Moyen-Orient repose sur l’équilibre de la dissuasion. La raison pour laquelle personne, outre le Hezbollah, ne s’est joint au Hamas ce jour-là, ni l’OLP en Cisjordanie, ni la Jordanie, ni l’Égypte, ni aucune des nations arabes, et même pas la Syrie ou l’Iran, ne réside pas dans leur prétendue grande affection pour Israël. À ce sujet, il n’y a aucune différence entre eux ; tous (en tant que peuple, avec quelques exceptions minoritaires, bien sûr) souhaitent nous faire ce qu’ils font à leurs propres frères dans leurs guerres internes.

La seule raison, c’est la peur que le Créateur du monde a plantée dans leurs cœurs, et cette peur provient du fait qu’ils savent que les Israéliens savent se venger, et que pour chaque coup reçu, ils en rendront plusieurs. Comme le dit l’adage bien connu : « Si vous frappez, vous recevrez, si vous ne frappez pas, vous ne recevrez pas ». La violence ne leur sera pas bénéfique, et c’est ce qui les dissuade.

Hier, une leçon importante a été donnée à ce sujet. Désormais, chaque mère arabe saura que si son fils s’engage dans le terrorisme d’une manière ou d’une autre, il en paiera le prix fort, et pas seulement lui, mais aussi tous ceux qui se trouvent à portée de son bip, ou même du sien.

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