Le journal koweïtien soutient que l’Iran a maintenant perdu 80% de son stock de ce gaz.
Selon le reportage, une source a informé Al-Jarida qu’une cyberattaque avait frappé l’établissement. Le reportage a lié cela à une cyberattaque antérieure contre l’infrastructure hydraulique israélienne que l’Iran aurait menée, puis à une autre cyberattaque contre un port iranien en mai. Il relie également la cyberattaque de Natanz à la précédente attaque de ver informatique Stuxnet en 2010.
Ce sont des opérations de sabotage coordonnées, selon le journal. L’explosion de l’incident de Natanz et une autre explosion près de Parchin visaient le stockage de gaz UF6 qui était utilisé pour l’enrichissement d’uranium. Il s’agit de l’hexafluorure d’uranium gazeux.
En novembre 2019, l’Iran a dévoilé la production et l’injection du gaz dans les centrifugeuses IR-6. Ce sont les centrifugeuses avancées dont l’Iran a augmenté le nombre à Natanz. Ali Akbar Salehi, de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (AEOI), a parlé ouvertement du gaz et de ces nouvelles centrifugeuses. L’Iran a ajouté environ 30 de ces centrifugeuses IR-6 à Natanz en novembre 2019, soit au moins 60 au total sur le site.
Le journal koweïtien soutient que l’Iran a maintenant perdu 80% de son stock de ce gaz. «Il s’agit probablement d’une attaque électronique contre le réseau informatique qui contrôle les réservoirs de compression de stockage. L’Iran aura besoin d’environ deux mois pour compenser le gaz perdu. »
L’explosion de Natanz a provoqué une «fissure dans le bâtiment du réacteur. Des groupes spécialisés se sont rendus au réacteur pour découvrir s’il y avait une fuite de matières radioactives. » L’Iran dit qu’il n’y a eu aucune fuite sur le site.