Des voix s’élèvent en Israël, en particulier parmi les journalistes : la Gauche locale a constaté que les Arabes n’allaient pas chercher par trop à se rendre aux urnes (les partis arabes ne se sont pas présentés ensemble, mais chacun de son côté, ce qui faisait qu’ils risquaient fort de ne pas parvenir à pénétrer la Knesset, donc à quoi bon venir voter ?). Or cela signifiait une aide consistante pour… la Droite, car dès lors il faut moins de voix pour arriver à ajouter un député, et que de la sorte, la Droite allait gagner en force.
Que faire ? Ce fut simple : insister auprès du public arabe pour que leurs gens aillent voter. Comment fait-on cela ? Avec de l’argent (pour les personnes qui ont de l’influence, et aussi pour les gens, comme par exemple pour des moyens de transport).
D’où est venu l’argent ? Pas très important, mais visiblement des partis tels que Yesh Atid, et semble-t-il également de l’étranger…
Et cela a passablement marché, car effectivement les arabes aussi se sont rendus dans les urnes en assez grand nombre.
Le résultat final n’est pas important ; ce qui nous semble bien plus redoutable est finalement l’image qui ressort de cette action : la Gauche est prête à pousser nos grands ennemis, des criminels et des terroristes, qui n’hésitent pas à tuer hommes, femmes et enfants, le tout, pour des raisons tout prosaïques de force politique dans le pays, dans leur propre pays ?!
On parle de « post-sionisme », souvent. A priori, c’est plus que cela…
Illustration : shutterstock – Texte : « Sans A’hmad Tibi, Ganz n’a pas de gouvernement… »
Ce m est pas de la corruption ça?