Ainsi donc depuis ce matin, lundi Roch ‘Hodech Iyar, 4:30, un cessez-le-feu est entré en vigueur.
C’est ce que le côté arabe a déclaré, et ce que le côté israélien semble avoir pris comme argent coutant, puisqu’aussitôt le retour à la normale a été décrété, y compris le fait de se rendre dans les écoles – ce qui est un signe clair que tout va bien.
Tout va bien ? Quatre morts, et des centaines de blessés, sans parler évidemment de l’impossibilité d’aller au travail et de l’angoisse de ces jours-ci, depuis Chabbath.
Parmi ces morts, un jeune avrekh de la ‘Hassidouth Gour, rav Pin’hass Pachwezman, âgé de 21 ans et habitant à Ashdod. Cela s’est passé dimanche soir, après 21 h, à la suite de deux lancements d’obus sur la ville. Deux obus n’ont pas été intercédés, et sont tombés sur la ville, dans deux quartiers différents. Pachwezman tenta de se réfugier dans les escaliers de l’immeuble où il avait trouvé refuge, mais l’obus l’a atteint, le blessant mortellement.
Son père habite Beth Chemech, et il a un oncle mort à la suite de l’attentat de Benoth Ya’akov voici une trentaine d’années, et un cousin qui a connu le même sort à la suite d’un attentat contre un autobus à Méron.
En tout cas, l’image d’ensemble est fort triste, voire dramatique : du côté israélien, comme nous venons de le voir, et du côté arabe, bien entendu, le bilan est de loin plus lourd. Pour un résultat assez médiocre : quelques allègements, et quelques espoirs d’obtenir encore quelques subsides du côté des soutiens fort conditionnels arabes.
Difficile à comprendre.