Ce qui s’est passé cette semaine à Washington

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U.S. House Speaker Mike Johnson (R-LA) and Senate Foreign Relations Chair, Senator Ben Cardin (D-MD), listen as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu addresses a joint meeting of Congress at the U.S. Capitol in Washington, U.S., July 24, 2024. REUTERS/Craig Hudson

Arié Sizman, dans le Yated Nééman de vendredi 26 juillet, conclut l’image qui est ressorti du discours de Netanyahou à Washington de la manière suivante.

Durant les dix mois passés, à chaque fois que l’armée a entrepris une action importante sur le terrain, la question revient : mais où était-elle le 7 octobre ? Pas de réponse. On peut poser la même question à Netanyahou lui-même : mais où étiez-vous ces dix derniers mois, quand l’image d’Israël n’a fait que sombrer face au monde entier ? Pourquoi ne vous a-t-on pas vu en une apparition aussi brillante que celle que nous venons de voir à Washington ? Cela aurait pourtant tellement aidé Israël et allégé le fardeau que les Nations lui mettent sur le dos !

C’est toutefois la seule critique réelle qu’il est possible d’émettre à l’égard de ce qui s’est passé à Washington. C’est la première fois, depuis le 7 octobre, que les arguments d’Israël sont présentés de manière correcte, claire, compréhensible, convaincante, face au monde entier. Ceci, avec en plus diverses scènes prenantes, des anciens otages, un soldat dorénavant handicapé, un autre, d’origine éthiopienne, qui a marché 12 km à pied pour rejoindre le front et œuvrer pour sauver des Juifs – des exemples prenants, présentés personnellement à Washington, et entrainant des applaudissements sans fin de la part des participants à cette grande rencontre.

Le discours était monté de manière remarquable, sans erreur, comme cela doit être fait face à un tel public – le public du monde entier !

De plus, là, présentement, Netanyahou a su aller entre les gouttes, faisant attention à ne froisser ni les uns, ni les autres, ni les Démocrates, ni les Républicains, citant quatre fois Biden et trois fois Trump, sans montrer le moins du monde quelle est la préférence de Bibi. C’était plus qu’important, central.

Il fallait déployer des efforts, de grands efforts, et c’est ce que Netanyahou a fait, montrant (si besoin était) qu’il est effectivement le meilleur homme politique du pays, quoi qu’en disent ses opposants. Maintenant, le reste, la paix, la fin de la guerre, la victoire et tout le reste ne dépend pas de lui, ni de personne d’autre. Seul le Maitre du monde peut nous l’accorder – prions pour que cela soit le cas le plus vite possible.

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