Ce qui semble se préparer en Amérique envers les Iraniens…

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Alors que Donald Trump s’apprête à entrer à la Maison-Blanche, l’administration américaine envisage de durcir les sanctions contre l’Iran et de mener des frappes aériennes pour empêcher le développement d’armes nucléaires. « L’équipe de Trump étudie des frappes pour empêcher l’Iran de produire des armes nucléaires, » rapporte The Wall Street Journal.

JDN 

À l’approche de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, l’administration américaine envisage de renforcer les sanctions contre l’Iran et d’entreprendre des frappes aériennes dans le cadre d’une campagne agressive pour mettre fin à son soutien aux groupes militants au Moyen-Orient.

Selon le rapport publié aujourd’hui (dimanche) dans le Wall Street Journal, « l’équipe du président élu Donald Trump explore la possibilité de frappes aériennes pour empêcher l’Iran de fabriquer des armes nucléaires. »

Le journal américain rapporte que les tensions entre l’Iran et l’administration entrante sont élevées, notamment après une année difficile pour l’Iran, marquée par une grave crise économique interne et des échecs au Moyen-Orient. Bien que l’influence stratégique de Téhéran soit affaiblie, elle reste une menace pour les alliés de Washington, en particulier Israël, et elle est également impopulaire auprès d’une grande partie de la population iranienne.

En décembre dernier, il avait été rapporté que Trump exprimait des préoccupations concernant le programme nucléaire iranien et explorait diverses options, y compris des frappes préventives. Il aurait confié au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, son inquiétude concernant une éventuelle escalade nucléaire iranienne pendant son mandat, tout en cherchant des propositions pour éviter ce scénario.

Réponse iranienne
Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a prononcé un discours lors d’une cérémonie marquant les cinq ans de l’assassinat de Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, tué lors d’une frappe américaine à Bagdad.

Dans son discours, Araghchi a évoqué l’assassinat de Soleimani par Trump en déclarant :
« Soleimani a transformé la doctrine de la résistance en un axe de résistance, créant un mouvement indestructible. La doctrine de la résistance est un idéal sacré et ne peut être détruite par des armes ou des bombardements. »

Le ministre iranien, malgré les revers importants subis par l’Iran et ses alliés au Moyen-Orient, a affirmé que Soleimani avait suffisamment développé l’axe de résistance pour qu’il soit désormais impossible de l’anéantir. « La doctrine de la résistance ne repose pas sur un individu spécifique. Son élimination ne suffit pas à l’effacer. Certes, elle possède des armes, mais son arme principale est le sang des martyrs, » a-t-il ajouté.

Araghchi a également contesté l’idée que frapper les dirigeants de la résistance affaiblirait les capacités terroristes de l’Iran, qualifiant cette croyance d’erreur manifeste. « Non seulement cela n’est pas une victoire pour l’ennemi, » a-t-il affirmé, « mais cela marque le début de sa grande défaite. Le secret de la victoire réside dans la patience et la persévérance. La résistance est bâtie sur ces deux piliers, et je n’ai aucun doute que le mouvement de la résistance continuera de prospérer jour après jour. »

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