Ce qui permet désormais à Israël de vaincre le Hamas

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Stratégie gagnante contre le Hamas

John Spencer, expert en guerre urbaine, propose une analyse percutante qui renverse les idées reçues sur la capacité de Tsahal à vaincre le Hamas. Selon lui, les facteurs qui, par le passé, empêchaient une victoire décisive d’Israël ne sont plus d’actualité. Autrefois, l’armée israélienne se trouvait contrainte d’opérer dans un environnement complexe, embourbé dans des restrictions politiques et des défis stratégiques majeurs (notamment les menaces américaines de couper les livraisons d’armes et les pressions exercées pour qu’elle ne pénètre pas dans Rafah pendant plusieurs mois). Aujourd’hui, ces contraintes semblent s’être atténuées, ouvrant la voie à une campagne militaire plus efficace et déterminée.

Dans les conflits antérieurs à Gaza, Israël faisait face à une situation particulièrement difficile. Les interventions de pays arabes, notamment l’Égypte, empêchaient l’évacuation complète des civils, créant ainsi un bouclier humain que le Hamas utilisait à son avantage. Cette réalité obligeait Tsahal à restreindre ses actions, afin de minimiser les pertes civiles, tout en subissant de fortes pressions internationales.

L’un des obstacles majeurs était également lié aux fronts multiples sur lesquels Israël était engagé. Outre Gaza, Tsahal devait répartir ses forces face à des adversaires divers tels que le Hezbollah dans le nord, les Houthis dans la mer Rouge, ainsi que les groupes chiites et l’influence iranienne en Irak. Cette dispersion des ressources affaiblissait la capacité d’Israël à concentrer toute son énergie sur la défaite du Hamas. John Spencer explique qu’aujourd’hui, ces situations se sont modifiées grâce à un contexte international plus favorable et à une meilleure coordination des efforts militaires.

Les conditions actuelles permettent désormais à Israël de reprendre des opérations à Gaza dans un cadre nettement différent. Un soutien politique plus large, notamment de la part des États-Unis, offre une légitimité renforcée aux actions de Tsahal. De plus, la possibilité d’une évacuation complète des civils dans les zones de combat constitue un atout majeur. Avec la mobilisation de forces plus importantes, un leadership renouvelé et des stocks d’armes reconstitués, l’armée israélienne se présente aujourd’hui sous un jour bien plus redoutable et expérimenté.

John Spencer souligne également que le Hamas, tel qu’il se présente en 2025, n’est plus le même qu’en octobre 2023. L’organisation a subi de lourdes pertes et une dégradation structurelle significative. Jadis organisée en cinq brigades et 24 bataillons, elle ne dispose plus de la diversité de moyens militaires dont elle bénéficiait, notamment ses 20 000 roquettes et autres armements lourds. La hiérarchie expérimentée du Hamas a été fortement compromise, et il s’est transformé en une force de guérilla réduite, se contentant d’armes légères et d’engins explosifs improvisés.

Face à ce contexte, Spencer insiste sur la nécessité pour l’armée israélienne de revoir sa stratégie. Plutôt que de se limiter à des raids ponctuels, Tsahal devra s’emparer systématiquement du territoire et le sécuriser de manière rigoureuse et méthodique. Une présence prolongée sur le terrain sera indispensable pour empêcher toute reformation ou repli tactique du Hamas. Ce changement de paradigme stratégique pourrait permettre de neutraliser définitivement une organisation qui, bien que redoutable par le passé, n’est plus en mesure de soutenir une offensive de grande envergure.

L’analyse de John Spencer met en lumière l’évolution remarquable des conditions de combat à Gaza. Là où autrefois des contraintes politiques et des fronts multiples limitaient les options militaires d’Israël, le paysage stratégique a évolué pour offrir à Tsahal toutes les cartes en main. Avec une capacité à concentrer ses efforts et à mobiliser des ressources accrues, Israël est désormais en position de remporter une victoire décisive contre un Hamas affaibli et désorganisé.

Il apparaît clairement que la situation actuelle offre à Israël une opportunité sans précédent pour restaurer la sécurité dans la région. Grâce à une stratégie adaptée et à une mobilisation renforcée, l’armée israélienne est prête à mener une campagne efficace qui neutralisera définitivement le Hamas. La détermination et le professionnalisme de Tsahal témoignent d’une capacité stratégique renouvelée, garantissant la protection du peuple israélien et la stabilité du pays face aux menaces terroristes. Cette approche résolument pragmatique et orientée vers la victoire confirme que seule une action militaire ferme et bien coordonnée peut assurer un avenir sûr pour Israël.

Qui est John Spencer 
John Spencer est reconnu comme un expert en guerre urbaine, spécialisé dans l’analyse des conflits qui se déroulent en milieu urbain. Il occupe une position de premier plan en tant que responsable de la recherche sur ce sujet, offrant des perspectives approfondies sur la dynamique des opérations militaires en ville. Ses travaux mettent en lumière les contraintes et défis spécifiques que rencontrent les forces armées dans des environnements densément peuplés, ainsi que les stratégies adaptées pour les surmonter.

Son expertise repose sur une compréhension fine des enjeux stratégiques et tactiques propres à la guerre urbaine, et ses analyses influencent les débats sur l’optimisation des interventions militaires dans des contextes complexes. En somme, John Spencer est une référence incontournable pour quiconque s’intéresse aux méthodes de combat en milieu urbain et à l’évolution des stratégies militaires modernes.

Jforum.fr

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