En France, cette fois à La Grande-Motte, un nouvel attentat visant à tuer des Juifs a été commis un jour de réunion confessionnelle le 24 août 2024 à l’encontre de la synagogue de la ville.
1- Ravages causés par l’antisémitisme
Les incidents, les violences, les agressions contre les Juifs en France dans l’espace public sont quotidiens. Ils concentrent la quasi-totalité des crimes et délits racistes commis sur le territoire français.
La haine des Juifs est véhiculée et exécutée en France par les organisations djihadistes qui encadrent les publics musulmans français et étrangers et qui infiltrent les rouages de l’Administration et du Parlement.
2- Les causes.
L’activisme hostile aux Juifs de LFI, son alliance avec les partis communistes, socialistes, écologistes, qui non seulement ne se désolidarisent pas, mais justifient l’agrément au nom d’une prétendue lutte contre l’”ennemi d’extrême droite” accusé de proférer ce qu’exprime précisément LFI, et le porte-voix des organisations antijuives de criminels contre l’Humanité Hamas et autres), tout ceci conduit à la situation subie en France par les citoyens juifs.
Le comportement lexical et politique de ces individus conduit et encourage certains esprits violents à porter atteinte à l’intégrité des personnes et aux attentats comme celui dernier en date.
– Cause parlementaire
La présence de parlementaires français LFI à l’Assemblée-Nationale et au Parlement-Européen, rétribués sur le Denier public, qui isolent, incriminent et commencent à persécuter régulièrement leurs concitoyens de confession juive, est une anomalie prohibée par le Droit européen, le Droit civil, le Droit pénal et le Droit parlementaire dont il est fait fi.
Il appartient aux bureaux parlementaires et aux présidents de leurs instances de lever au plus vite les immunités des individus délinquants anti-juifs ainsi anormalement protégés.
3- Cause judiciaire
La multiplication des difficultés des parties civiles victimes des délits et crimes antisémites à la qualification aggravante et nécessaire à la marche normale de la Justice est devenue banale et admise.
Les refus, hésitations, et autres tergiversations de magistrats français à appliquer le droit aux faits avérés et attestés sont inacceptables, contraires à la déontologie judiciaire et ne souffrent d’aucune excuse.
Il appartient aux plaignants, par leurs conseils, de saisir les instances de contrôle judiciaire appropriées aux impérities des magistrats concernés, et au besoin, de les poursuivre en suspicion légitime, et ce, aux fins de permettre l’exécution des procédures prévues aux codes.
4- Cause présidentielle et gouvernementale
La décision du président Macron d’interdire l’accès du dernier salon militaire international tenu en France en 2024 aux personnes liées de près ou de loin, directement ou indirectement à Israël, avec vérification d’identité à l’entrée, a constitué une mesure raciale prohibée par la Déclaration universelle des Droits humains, le Droit européen, la Constitution et le Droit français.
Cette décision présidentielle, exécutée par le Gouvernement et renforcée dans l’irrégularité totale par un tribunal de Bobigny, est une atteinte aux conventions internationales signées par la France, à son Droit général, et une violation de la séparation des pouvoirs.
Il appartenait et il appartient toujours aux pouvoirs publics, aux parlementaires et aux institutions communautaires juives de se saisir des instruments juridiques de défense ad hoc.
Trois mois après ces violations organiques d’une gravité exceptionnelle par le président de la République, rien n’est actionné.
5- Incompétences
Les condamnations du pouvoir exécutif, les mesures de protection des personnes et des biens des Français juifs sont immédiatement affichées à l’issue de chaque attentat antisémite.
Ces réactions oratoires et effectives ne règlent aucune difficulté. Elles n’y mettent aucun terme. Elles sont transitoires… en attendant le prochain drame.
– 6 “Rien ne saurait résister à la puissance publique“
Au delà des prescriptions ici énoncées, ce principe de Droit public est déterminant dans la paix civile appliqué à la lutte contre l’antisémitisme en France.
C’est en raison de l’absence de volonté publique d’en terminer définitivement avec l’antisémitisme que se se poursuivent les crimes et délits à l’encontre des publics juifs.
Les Juifs sont la cible de la haine qui les cible sans en constituer le sujet.
Le sujet est la Nation, l’Etat et ses institutions. En l’absence de leur prise de conscience et d’effet, il appartient et dans l’urgence, aux personnes des fonctions publiques et communautaires, de se saisir des instruments juridiques et administratifs mis à leurs dispositions.
7- Au plus vite
Les succès électoraux et parlementaires des candidats aux considérations antisémites est certainement une inquiétante alarme démocratique.
Levées des immunités parlementaires pour les délinquants, exécutions procédurales à l’endroit des magistrats contrevenants, assignation présidentielle en responsabilité, telles sont les mesures principales qui doivent cesser d’être ignorées et au contraire utilisées.
8- Le Droit général n’est pas une divinité à aduler sans l’aborder. Il a pour fonction d’être appliqué. Les crimes, délits et attentats antisémites visent les Juifs et concernent la Nation.
9- Immonde choix imposé aux Français juifs
Déjà de trop nombreux Français juifs ont émigré dans l’indifférence nationale et pour des raisons de sécurité vitale, révélant une opprobre et une irresponsabilité générale et institutionnelle.
Il y va de sa santé, de celle de la Justice et du Droit des gens à vivre et à vivre libres.
En l’état, pour l’instant, et en raison des actes et propos irresponsables et irréguliers des partis et des personnes ici dénoncés, les Français de confession juive en sont réduits à un immonde et injuste choix entre se défendre, raser les murs et émigrer. Toutes les déclarations et toutes les mesures prises n’y changent rien.