De nombreux partis ont déjà lancé une campagne « Gewald ! » (encore un mot « hébreu » arrivé voici quelques années à l’ivrit à partir du Yiddisch, équivalent à « Stop ! », ou « Danger ! », ou surtout « Terrible ». Bibi adore s’en servir dans les derniers jours avant les élections) affirmant que leurs sondages internes ne sont pas bons, et il s’avère que certains ont effectivement raison. Selon le sondeur Camil Fuchs (notre photo), il y a des changements dans les sondages qu’il a menés une fois que leur publication est déjà interdite par la loi, et selon eux il y a des partis qui se retrouvent en-dessous du pourcentage de blocage.
Quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote et pendant le jour du scrutin, les dirigeants des partis ont tendance à lancer une campagne « Gewald », affirmant que la situation est difficile et incitant ainsi les électeurs potentiels mais paresseux à se rendre aux urnes.
Ils utilisent l’excuse des «enquêtes internes» pour expliquer les différences entre les résultats de sondages récents publiés dans les médias – et cette année, il s’avère qu’il y a effectivement eu un changement significatif depuis ces sondages à ce jour.
Le professeur Camil Fuchs, de News 13, parle des différents sondages qu’il a menés dans l’après-midi (lundi), la veille des élections à la 24e Knesset. « Dans deux soirées, il y aura de grandes surprises. »
Bien qu’il soit illégal de publier ces sondages, il a livré un certain nombre d’indices. Il a dit: « Je ne pense pas que le sionisme religieux et Ra’m soient en-deça du pourcentage de blocage et risquent de ne pas passer. Le parti le plus à risque que les autres partis est le parti Meretz. «
Il a déclaré: « Jusqu’au dernier sondage publié vendredi, il y avait 15 sièges qui étaient encore en l’air mais d’après les sondages effectués ces deux derniers jours et qui n’ont pas pu être publiés, certains des indécis ont rejoint les différents partis. engendrant des grands changements dans la distribution des sièges. «