Calme précaire cette nuit entre Israël et Gaza. Enfants paniqués, cris et pleurs.
EDITORIAL TEMOIGNAGE. C’est bientôt Chabbath en Israël et le Kotel (Mur des Lamentations) a cette semaine entendu, plus souvent que d’habitude, des suppliques : « Mon D’ amène nous la Paix! » Croyants où pas les israéliens sont fatigués des guerres.
La nuit de jeudi à vendredi a été assez calme. Pas de bombardements. Le sourire des enfants a disparu cette semaine à Sdérot et dans les environs de la frontière Israël-Gaza. Des scènes de paniques ont eu lieu ces derniers jours. Une détresse réelle et profonde pour les habitants.
Des mères affolées. Des parents qui pleurent au téléphone. Des news qui égrènent des nouvelles graves et annonciatrices de drames à venir. Israël a vécu hier une des ses journées terribles. Hier j’avoue avoir été terriblement affecté par les témoignages des habitants de la région de Sdérot qui sont, pour certains, paniqués. Les terroristes du Hamas n’hésitent pas. Il est clair qu’Israël se prépare à une opération d’envergure sur Gaza qui va entrainer des morts. Par milliers… (DR)
Selon (1) : « Le tir de barrage de roquettes revendiqué par le Hamas a ranimé les scènes connues de civils se précipitant vers les abris au déclenchement des sirènes d’alarme. La plupart des projectiles sont tombés dans des zones inhabitées et le système de défense anti-aérien israélien a intercepté plus de 30 engins, selon l’armée de l’Etat hébreu. Une Thaïlandaise d’une trentaine d’années a cependant été gravement touchée au ventre par des éclats jeudi matin. «Sa vie est en danger», a dit Yohanan Paizer, directeur de l’hôpital de Beersheva. Trois autres personnes ont été atteintes par des éclats, ont indiqué les secours. Vingt-et-une personnes ont été traitées en état de choc, huit d’entre elles ont été hospitalisées.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou réunit le 9 août après-midi le cabinet de sécurité, forum restreint examinant les questions stratégiques. L’un des membres du cabinet, le ministre de l’Energie Youval Steinitz, a manifesté le pessimisme ambiant quant aux chances d’une entreprise de paix durable. «Nous sommes à la croisée des chemins, et la question est de savoir si nous allons vers un arrangement (avec le Hamas) ou vers une escalade et une opération militaire (israélienne) lourde. Pour le moment, il semble que nous nous acheminions vers la deuxième option», a-t-il dit à la radio publique israélienne.
Cependant, le Hamas et les groupes armés palestiniens qui lui sont alliés dans la bande de Gaza ont décidé d’arrêter les tirs de roquettes contre Israël à partir du 9 août à midi, après cette nouvelle nuit d’hostilités entre les deux camps, ont indiqué des responsables palestiniens. Un responsable du Hamas a confirmé l’arrêt de ces tirs, selon l’AFP ». (1) francais.rt.com)
REVUE DE PRESSE. DANS LE POINT (COPYRIGHTS)
L’état d’alerte demeure élevé et le spectre d’une quatrième guerre depuis 2008 reste présent, bien que l’ONU et l’Egypte oeuvrent discrètement à un cessez-le-feu durable entre Israël et le grand ennemi du Hamas, le mouvement islamiste qui dirige Gaza sans partage.
Après des mois de tensions grandissantes, l’enclave palestinienne et ses pourtours israéliens ont connu entre mercredi et jeudi soir l’une de leurs plus graves confrontations depuis la guerre de 2014.
Plus de 180 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza vers Israël, faisant plusieurs blessés et précipitant les Israéliens vers les abris.
Trois Palestiniens, dont une femme enceinte de 23 ans et sa fille de 18 mois, ont été tués dans ces raids israéliens.
Israël et le Hamas ont accepté jeudi soir un cessez-le-feu lors de discussions indirectes par l’entremise du voisin égyptien et des Nations unies, a indiqué une source proche des négociations. Le cessez-le-feu devait entrer en vigueur peu avant minuit (21H00 GMT), a-t-elle précisé.
Aucune confirmation officielle n’a été obtenue d’Israël ou du Hamas. Mais la nuit et la matinée ont été calmes à Gaza et dans sa périphérie israélienne.