L’Administration Biden a annoncé le gel de la vente d’armement à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis et notamment la fourniture de drones et des avions-furtifs F-35 promis par l’Administration Trump suite à la signature des Accords d’Abraham. Le président Biden ne veut pas que ces avions puissent servir ces pays du Golfe contre les ‘Houthis au Yémen, soutenus par l’Iran, ou même contre l’Iran lui-même en cas de conflit.
Ceci a été confirmé par le nouveau secrétaire d’Etat Tony Blinken qui a confirmé que les Etats-Unis veulent mettre fin à la campagne militaire saoudienne contre le Yémen alors qu’il s’agit de combattre la tentative iranienne de prendre le contrôle de ce pays stratégique. On revient à la politique de Barack Obama : abandonner les alliés traditionnels des Etats-Unis pour étreindre des pays comme l’Iran. L’ambassade saoudienne à Washington n’a pas encore réagi à cette décision mais l’ambassade des Emirats a publié un communiqué rappelant que pour eux, les avions F-35 sont un moyen de dissuasion face à des agressions possibles, sous-entendu de l’Iran, qui avait déjà menacé ces pays après la signature des Accords d’Abraham.
Parallèlement, un groupe d’élus démocrates aux Congrès fait pression sur le président Biden et Tony Blinken pour qu’ils prennent d’autres mesures contre Riyad.
A Téhéran, on doit sourire de satisfaction.