Brasilia – Le président élu du Brésil Jair Bolsonaro, qui entre en fonctions le 1er janvier, a assuré mardi que le partenariat avec Israël était en bonne voie, annonçant des négociations sur la production d’eau dans le nord-est du pays, frappé par de longs épisodes de sécheresse.
« Le partenariat entre le Brésil et Israël qui profitera au nord-est du pays est en bon chemin », a écrit sur Twitter le dirigeant d’extrême droite qui souhaite transférer l’ambassade brésilienne de Tel Aviv à Jérusalem, comme l’ont fait les États-Unis en mai.
Le partenariat envisage des tests de technologies pour « produire de l’eau à partir de l’humidité de l’air dans des écoles et des hôpitaux de la région », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit se rendre à la fin de la semaine au Brésil pour une « visite historique », selon le journal Jerusalem Post.
« Dès mon arrivée je rencontrerai le président élu Jair Bolsonaro puis d’autres dirigeants politiques », selon le Premier ministre, qui avait confirmé sa visite au Brésil à la veille d’un appel à des élections anticipées en avril par la coalition au pouvoir.
M. Bolsonaro, un ex-capitaine de l’armée très clivant, est favorable à une alliance avec Israël même si cette politique présente un risque pour les relations commerciales du Brésil avec les pays arabes et pour le secteur agricole, selon des spécialistes.
Le Brésil est notamment le premier exportateur de viande halal au monde.
Le 18 décembre, la Ligue arabe avait adopté une résolution appelant l’Australie, favorable à une reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, à « respecter le droit international » au sujet du conflit israélo-palestinien. L’organisation a aussi décidé de « dépêcher une délégation gouvernementale de haut niveau (…) pour rencontrer les responsables brésiliens et australiens ».
L’État hébreu considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État.
Pour la communauté internationale, le statut de la ville sainte doit être négocié entre les deux parties, les ambassades ne devant pas y être installées avant qu’un accord ne soit trouvé.
Source www.romandie.com