Le New York Times s’est élevé et a mis en garde le monde : attention à ce qui risque de se passer en Israël avec le gouvernement qui semble se mettre en place ! Et tout le monde a réagi en effet. La réaction intéressante est peut-être celle de l’un des journalistes locaux, à ce qu’en rapporte le Yated Nééman (le 20 décembre), sous la plume de Yits’hak Roth.
Certains disent qu’il ne vaut pas la peine de faire attention à ce que dit le New York Times, car qui lit-il vraiment dans le grand public des journaux. Mais pour l’instant tout le monde tient compte des paroles de ce journal à grande diffusion, qui peut très certainement se mettre en concurence avec le journal local de la gauche radicale Haaretz, au moins au niveau de ses positions extrémistes, mais pas avec la taille sa distribution.
On ne sera pas étonné outre mesure de savoir que ce journal anti-israélien, et certains diront anti-juif, appartient à un Juif, et qu’une partie de ses journalistes influents émanent de la même origine. On ne sera pas surpris du fait que ce média s’intéresse tant à Israël et aux Juifs, quand le commentateur principal s’appelle Tom Friedmann, un Juif bien entendu.
Dans l’éditorial du journal de ce week-end, l’éditorialiste basait ses dires sur des articles du même Friedman présenté dans l’article présenté comme étant une personne qui « suit de près les affaires d’Israël depuis quatre décennies ». Il s’agit donc d’une sorte de spécialiste en la matière, lequel est capable de prédire que « la démocratie israélienne est en danger ».
Le journaliste Ariel Kahana de « Israël Hayom » fait un « bilan » des prédictions de Friedman concernant ce qui se passe dans notre région, et prouve que pas tous ceux qui « suivent de près » comprennent aussi ce qu’ils voient…
Ainsi, par exemple, il y a plus de deux décennies, le journal écrivait que l’arrivée au pouvoir du nouveau président de la Syrie, Bachar al-Assad, était « une bonne nouvelle », il s’agissait d’un « libéral de la paix » et qu’on s’attend à ce qu’il rompe les liens de son pays d’avec l’Iran, et qu’il fera croître l’économie de son pays. Peu d’années après cette prédiction, Assad a invité l’Iran pour l’aider à assassiner près d’un demi-million de ses compatriotes, en faisant rouler des barils de carburant et des bombes chimiques sur ses citoyens.
Le journal a vu dans le « printemps arabe » une grande nouvelle également, et s’attendait à ce que le Moyen-Orient s’engage dans un mouvement de démocratisation. Il y a une dizaine d’années, Friedman écrivait contre Netanyahou et prédisait qu’il allait s’effondrer, et voici environ cinq ans, il s’est opposé au transfert de l’ambassade des États-Unis
à Jérusalem et s’attendait à un avenir sombre pour la région en raison du déplacement de
l’ambassade. Sans oublier qu’il pensait que le sujet palestinien est à l’origine du conflit dans la région, et que les accords d’Avraham l’ont frappé de stupéfaction.
Ce journal – rappelle Kahana à ses lecteurs – a caché au public durant la Shoah l’immensité du plus grand crime contre l’humanité qui était réalisé, bien que ses rédacteurs étaient au courant de l’immensité du crime qui était réalisé sur le sol européen. Sans compter que ce journal était fermement opposé à la création de l’État d’Israël.
Bref, il s’agit d’un journal est extrêmement biaisé, diffamatoire au possible. Et s’il écrit contre le nouveau gouvernement, c’est probablement la preuve la plus grande qu’il réussira dans sa mission, si D’ veut…