Yated Nééman, 29 tévet
On s’en n’est peut-être pas rendu compte, mais l’une des grandes initiatives de M. le Président, D. Trump, nous concernait directement, ainsi que nos voisins palestiniens.
Le Yated écrit à cet égard :
…En quelques jours, Trump a décrété un nombre remarquable de choses qui ne feraient pas honte à n’importe quel président après… quelques années de travail. Il a de la sorte annulé des parties importantes de la réforme d’Obama dans le domaine de la santé, il a interdit l’entrée de personnes originaires de divers pays musulmans aux Etats Unis, il a déclaré qu’il fallait ériger une muraille entre son pays et le Mexique, et autres…
L’un des éléments qui nous intéressent le plus sont les décisions remettant les Palestiniens à leur place naturelle, après les honneurs disproportionnés auxquels ils ont eu droit sous le président Obama, à notre compte, bien entendu. Il apparait que la vengeance d’Obama d’Israël au niveau du Conseil de Sécurité en dernière minute permet à présent à Trump d’appliquer avec plus de force encore son agenda face à l’ONU, qu’il méprise depuis longtemps, dans sa conduite dominante et unilatérale. Là, cela se passe sur le dos des Palestiniens.
D’après le New York Times, le président américain va signer sous peu un décret qui va limiter la participation de son pays à cet organisme de 40%. Dans le cadre de cette décision, les USA vont faire en sorte que des fonds destinés à des groupes qui veulent que l’Autorité Palestinienne occupe un rang d’Etat, s’opposent à la position des Etats Unis ainsi que des fonds qui passent à des pays dirigés par des régimes soutenant le terrorisme – et même si ce ne sont que des organismes soutenus de manière importante par des pays de cet ordre.
Cela va faire, selon ce journal américain, que ces organismes vont être très fortement affaiblis.
Les opposants de la faction libérale à la conduite de Trump se frottent les yeux avec ébahissement, et ont difficulté à trouver les mots qu’il faut pour critiquer les décisions fulgurantes du nouveau président, qui n’attend pas. Trump a compris avant son accession à ce poste que ce qu’il ne fera pas dans les premiers jours ou semaines de son mandat, il ne pourra plus le faire après cela. En conséquence il traite de l’ONU entre autres, sans tenir compte le moindre du monde du dossier palestinien – qui ne parviennent même pas à le contacter depuis son élection.
Si les Palestiniens redoutent le transfert de l’ambassade à Jérusalem et leur manque de possibilité d’arriver aux gens de la Maison Blanche – alors qu’ils s’étaient habitués à avoir une ligne directe et amicale avec l’ancien résident de l’avenue de Pennsylvanie, les premières décisions du nouveau président concernant l’ONU font que cette période est à classer comme souvenirs historiques. Entre autres, Trump veut également limiter les fonds attribués au tribunal international de La Haye, qui œuvre tout le temps et de manière unilatérale contre Israël, mais aussi contre les Etats Unis, et présente une vision libérale s’opposant à l’Occident.
Le businessman dur de la Maison Blanche montre aux Palestiniens de manière inattendue, mais intelligente et effective, que leur conduite unilatérale se retourne contre eux de manière fatale. Dans les faits, il supprime les diverses sources d’énergie desquelles ils puisaient leur force, avec l’ONU à sa tête, et ses diverses branches hostiles.
Trump, à l’inverse des discours moraux et généreux d’Obama, croit en la démocratie. Pour lui, on ne peut imaginer brandir un couteau face au cou d’un pays démocratique comme Israël et le forcer à arriver à des accords…