Le nouveau Premier ministre, Naftali Bennet, a parlé du haut de son nouveau poste, et, surtout, a dit une bénédiction ! Chéhé’hianou ! C’est fantastique. Non point parce qu’il ne va sans doute pas rester par trop longtemps à son poste, car comment peut-on imaginer une coalition qui repose sur une voix tenir le coup plus que quelques semaines, mais a priori même rester un jour à ce poste peut rendre légitime une telle bénédiction. Non, nous sommes choqués par autre chose : dans le temps, l’anecdote humoristique présentait un professeur d’université israélien (ou autre) se lançant dans un exposé, le faisant devancer par la phrase suivante : « Nous allons, avec l’aide de D’, prouver que l’Eternel n’existe pas… » Idem pour Bennet : le gouvernement repose sur des gens les plus anti-religieux imaginables, tel Na’hman Shaï, le ministre préposé au judaïsme de la Gola, déclarant hier que, pour lui, toute personne voulant venir en Israël est la bienvenue, quelle importance son identité religieuse ? Juif, chrétien, musulman… On imagine avec horreur ce qui va se passer si ce ministre doit gérer l’entée dans le pays… Dire, à ce propos, une bénédiction ? La situation est pourtant celle de la mise en place d’un gouvernement rejetant toute la Tora et de toutes nos valeurs, justement indiquées par le Maitre du monde… Le remercier pour cela, avec la bénédiction de Chéhé’hianou, Toi qui nous a permis de vivre ce grand moment, c’est ne rien comprendre à ce qu’on fait et à ce qu’on dit – et c’est visiblement la définition exacte du personnage en question, le nouveau Premier ministre…
Le rav Gafni a exprimé le sentiment du public orthodoxe et traditionnaliste à l’égard de ce qui se prépare dans l’enceinte de la Knesset avec cette coalition innovante, sur la base du fameux discours d’antan de rav Schakh zatsal : « Mais en quoi êtes-vous juifs ? »
« J’ai lu les accords de coalition et les lignes de base. Qu’y a-t-il en eux ? Rien ! », a déclaré Gafni et a affirmé : « Il n’y a pas de Chabbath, les conversions sont réduites à néant, pas de cacherouth – tout est parti ! Il ne reste plus rien. Je demande en quoi vous êtes juifs ? Il n’y a jamais eu une telle chose ! En quoi ce pays est-il juif ? En quoi est-il différent de la France ? En quoi est-il différent des États-Unis ? En quoi est-il différent de tout autre pays du monde arabe ? », a-t-il ajouté.
« De quoi est-elle juive ? Il n’y a rien ici ! Il n’y a pas de Chabbath. Laissez les enfants s’asseoir avec leurs parents à la table de Chabbat et faire le Kiddouch – il n’y a rien de tel ! » a crié le président de Torah Judaism. « , le changement d’identité juive ! De quoi sont-ils juifs ?! «
Il a attaqué et accusé : « Vous ne respectez tout simplement pas tout cela. Vous pensez que vous ferez des accords de coalition dans lesquels le mot juif ne sera pas du tout mentionné, puis vous venez nous dire : « Venez avec nous dans la coalition ». Les choses qui vous sont les plus précieuses n’ont pas d’importance, l’essentiel est que vous receviez de l’argent. Nous vous avons prouvé que, contrairement à vous, nous sommes des gens de principes ! », a-t-il conclu.
Tous ces politiciens ne sont que des pions sur un petit échiquier, pas plus et pas moins.
LA PROVIDENCE les a mis en place pour le bien du peuple juif et non pas pour l’intérêt financier ou personnel d’un tel ou d’un autre.
Croire ou imaginer meme qu’un Bennet a un pouvoir quelconque est de l’ordre utopique.
Le seul pouvoir reel existe dans ce monde mais il ne sera jamais a la KNESSET et ce heureusement pour nous.
Toutefois, comme nous le prouve Kora’h, un politicien a le parfait pouvoir d’agir selon sa compréhension et selon sa nature ; s’il ne sait pas faire opposition à ses mauvais traits de caractère, il peut parfaitement être le pire des malfaiteurs, et peut représenter pour les autres, pour le peuple, un casse-tête terrible et remettre en question tout le travail de toute une génération sur le plan du consensus politique reignant dans le pays, comme le respect du Chabbath, des conversions orthodoxes, du mariage selon la Halakha, etc.
Il n’est pas fortuit que ce gouvernement s’est mis en place pendant la section hebdomadaire de Cora’h. La discorde de Cora’h et de son assemblée, c’est ce que nous lisons dans le Pirké Aboth. Ce n’est pas un différend qui divise Cora’h et son assemblée, mais qui au contraire les unit pour faire frond contre Moché et la Torah qu’il nous a remise. Ils peuvent en effet parler d’union : l’union des forces de la mésentente.
Toutes les dates limites ont expiré, et l’arrivée du Machiah est imminente.
Un tel coup de force antidémocratique a quelque chose d’inouï. Les accords d’Oslo ont été entérinés par la défection de deux transfuges, attirés par la couleur de l’or (Goldfarb), qui ont trahi les principes nationaux du parti Tsomet. Aujourd’hui, ce sont deux partis entiers qui font leur l’idéologie antijuive de nos ennemis. Les questions les plus élémentaires n’ont pas été posées au « leader » : s’il trouve équitable de gouverner avec 6 sièges, s’il trouve sa manoeuvre compatible avec le plus petit sentiment de morale.
Benêt se met au service de la propagande antisionistosémite quand il dit comprendre la détresse du secteur arabe.
Nous devons passer à notre examen introspectif. J’ai ressenti une profonde frayeur lorsque, à l’entrée de la synagogue, un écriteau interdisait l’entrée à certaines personnes (des traitements existent, et pourquoi un vacciné devrait-il craindre la présence à ses côtés d’un non-vacciné?). La division chez nous a eu pour réponse la division. Que D. protège Israël.
Tout à fait, juste un point : les questions les plus élémentaires ont été jetées à la face du « leader », mais il est visiblement tellement tombé dans le piège qu’il n’est pas en mesure de s’en sortir. A l’image de Kora’h, en son temps…