L’Université de Bir-Zeth à Ramallah se prépare actuellement aux élections pour l’union des étudiants, et une rude bataille se déroule entre les cellules du Fatah et celles du Hamas.
Depuis quelques années, c’est le Hamas qui a remporté la majorité des voix ce qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part d’organisations internationales ou de pays qui aident l’université, notamment la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis. On parle de réduction d’aide financière, de programmes de coopération ou d’échanges d’étudiants dans le cadre d’Erasmus.
Il s’agit d’ailleurs d’une distinction artificielle puisque le Fatah d’Abou Mazen finance ouvertement les terroristes détenus ou les familles des terroristes morts. Ceci n’empêche pas l’organisation estudiantine du Fatah, “Shabiba” d’accuser celle du Hamas de “porter préjudice à l’université en suscitant des boycotts internationaux”.
Ces derniers jours, un journaliste français apparement bienveillant envers cette université a été enregistré en train de téléphoner à son président l’avertissant de nouvelles sanctions occidentales au cas où il continuait à autoriser les activités du Hamas au sein de son institution. Ce journaliste a notamment parlé de 69 étudiants inscrits au Hamas qui avaient déjà été repérés par des hackers israéliens qui l’ont transmis aux autorités compétentes. Le président de l’université a nié les faits. Malgré l’insistance du journaliste qui, a notammant parlé d’affichages dans l’université ou de photos d’étudiants revêtus de l’écharpe du Hamas, le président a persisté dans son démenti.
Dans l’enregistrement, le journaliste français semble vraiment vouloir aider le président de l’université, lui parle avec respect, avec même quelques mots en arabe.
Source lphinfo.com