J’ai, dans les années 1980, vécu des années qui ont marqué profondément l’histoire du monde.
Ronald Reagan était à la Maison Blanche et j’ai compris dès son investiture qu’il serait l’un des Présidents américains qui marqueraient l’histoire. Margaret Thatcher était Premier Ministre du Royaume Uni et entreprenait de redresser son pays. La France avait pour président le pétainiste Mitterrand, hélas.
Je pense que le monde vit à nouveau des années qui marqueront l’histoire du monde. Les Etats-Unis ont à nouveau un très grand Président. Il n’y a pas en Europe de dirigeant de la stature de Margaret Thatcher (Matteo Salvini et Viktor Orban n’ont pas encore l’impact requis : cela viendra peut-être). La France a un Président que je préfère ne pas décrire : Macron. Mais il y a un grand homme d’Etat ailleurs sur la scène internationale : Binyamin Netanyahou.
Binyamin Netanyahou n’a pas éloigné d’Israël tous les dangers que des dirigeants haineux et antisémites font peser sur le pays, mais il a remarquablement agi pour que les dangers soient déjoués et s’est révélé être un grand stratège.
Il n’a pu empêcher Obama et les dirigeants européens de signer l’ignoble accord de juillet 2015 avec le régime antisémite des mollahs en Iran, mais il a pris date en allant parler au Congrès américain, et a prononcé à cette occasion un avertissement au monde.
Discernant que la gauche américaine devenait anti-israélienne sous l’impulsion d’Obama et que l’Union Européenne, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, rejoignait les rangs des ennemis d’Israël, il a mené une action diplomatique lucide et d’une intelligence remarquable en direction de plusieurs pays d’Afrique et d’Asie, en direction de la Russie, et en direction aussi de pays d’Europe centrale. Il a également initié un rapprochement tactique avec l’Arabie Saoudite, avec les émirats du Golfe (sauf le Qatar) et renforcé les liens de coopération militaire avec l’Egypte.
L’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, le plus grand ami d’Israël à avoir jamais été à la tête des Etats-Unis, lui a permis de travailler en synergie avec les Etats-Unis. L’alliance d’endiguement du régime antisémite des mollahs initiée par Donald Trump à Riyad en mai 2017 a renforcé la position régionale d’Israël et jouera un rôle crucial dans le plan de paix régional que proposera l’administration Trump, élaboré en relation avec lui, Binyamin Netanyahou.
Les décisions successives de Donald Trump concernant le dossier “palestinien” (transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, reconnue comme capitale d’Israël par les Etats Unis, exigence que l’Autorité Palestinienne cesse de financer le terrorisme, puis coupure des financements américains à cette dernière, cessation du financement de l’UNWRA par les Etats-Unis et déclaration par l’administration Trump que seuls seraient reconnus comme réfugiés par les Etats-Unis les Arabes qui ont quitté le territoire d’Israël en 1948-49) ont été prise avec l’assentiment de Binyamin Netanyahou et en coordination avec lui.
Les opérations israéliennes contre les positions iraniennes en Syrie ont été menées avec l’accord réticent de la Russie, accord négocié par Binyamin Netanyahou, avec l’appui discret mais net et affirmé de l’administration Trump.
Dans le contexte actuel, Binyamin Netanyahou devait, en se rendant aux Nations Unies la semaine dernière, face au fait que le régime antisémite des mollahs est en voie d’asphyxie (et donc particulièrement venimeux), et face à l’attitude ignoble des dirigeants européens qui semblent prêts à tout pour sauver le régime, Macron et Merkel en tête, montrer que le régime antisémite des mollahs restait effectivement venimeux, et il l’a fait remarquablement, apportant des preuves accablantes, une fois de plus, et demandant à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique d’agir, Il l’a fait aussi en plaçant les Européens face à leurs responsabilités et en leur demandant s’ils n’avaient rien appris de l’histoire. Il a, en supplément, expliqué magistralement pourquoi la loi définissant Israël comme l’Etat nation du peuple juif n’était ni raciste ni discriminatoire, ce qui est absolument exact.
Il a fait son devoir envers le peuple d’Israël, qui peut être fier d’avoir un Premier ministre de cette stature.
Je n’ai rien dit sur le discours du vieux chef terroriste antisémite Mahmoud Abbas aux Nations Unies. Il n’y a rien à en dire : ce fut un discours mensonger, haineux et falsificateur de bout en bout. Comme d’habitude. Il n’y manquait même pas l’hommage aux tueurs de Juifs, appelés “martyrs”, sur le mode islamique, dans le discours. Emmanuel Macron qui avait reçu peu avant le vieux chef terroriste antisémite, a dû beaucoup apprécier. Mahmoud Abbas semble avoir menacé les Etats-Unis. S’il n’était aussi répugnant, je pourrais lui trouver une dimension comique. Ce ne sera pas un homme qui marquera l’histoire, il y laissera juste une tache très sale sur une page en train de se tourner.
© Guy Millière pour Dreuz.info.