Bientôt la fin du ‘Hamas à Gaza ?

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Les dégâts non causés par onze années de guerre, le siège économique et le régime brutal du Hamas ont été causés par les dollars du Qatar. Au lieu d’être un soupir de soulagement, l’argent a consumé Gaza de l’intérieur comme un acide.

En effet, les principaux bénéficiaires, si ce n’est les seuls, de l’argent du Qatar sont les membres du Hamas et les proches du groupe terroriste. Pour le reste de la population de Gaza, un an après la campagne pour lever le siège, la vie est exactement la même.

Lorsque votre voisin, un membre du Hamas, vient de rentrer chez lui avec 300 ou 600 dollars des qataris, c’est le moment où votre colère commence à être dirigée contre vos dirigeants, ce qui dans le cas de Gaza signifie le Hamas.

Il est trop tôt pour savoir où les manifestations contre le Hamas mèneront le peuple de Gaza. Il se pourrait que le temps, la fatigue générale et la répression violente des manifestations fassent des victimes chez les manifestants et mettent fin aux manifestations. Néanmoins, ces manifestations constituent le soulèvement le plus important contre le groupe depuis qu’il a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Le slogan est simple : « Nous voulons vivre ». Vivre dans le sens de gagner sa vie, de pouvoir acheter de la nourriture. Le logo qui accompagne le slogan est un poing fermé, ou parfois juste du pain.

La Hamas accuse le Fatah et l’autorité palestinienne d’avoir organisé à distance les manifestations et a rappelé aux manifestants que le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a considérablement réduit les transferts d’argent à Gaza, est en grande partie responsable de la situation.

C’est peut-être vrai, mais il est également vrai que le ressentiment contre le Hamas est en train de grandir. Contrairement à ces dernières années, davantage de personnes à Gaza se sont autorisés à manifester sur les réseaux sociaux contre le Hamas. Les tirs de roquettes de jeudi ont été accueillis à Gaza par un réaction cynique à l’israélienne, à savoir que le Hamas essayait d’attirer l’attention loin de ses malheurs en donnant aux israéliens quelque chose à craindre.

En Israël, ils ont décidé d’accepter les explications du Hamas sur l’erreur qui a conduit aux tirs de roquettes, en partie parce que cela fonctionnait aussi pour eux. Nous sommes toujours prêts à aller loin pour éviter une opération militaire, à juste titre.

Le membre du Hamas qui a appuyé sur le bouton n’aurait-il pas sur ce qu’il faisait ? Ou voulait-il transmettre un message ? Sa motivation devrait être la question la moins importante pour Israël, car même si le Hamas est intéressé par une série de combats violents, qui ce soit pour détourner l’attention des critiques internes ou parce qu’il n’est pas satisfait des conditions de l’accord de calme qu’Israël propose, ou parce que le moment à la veille des élections en Israël leur semble favorable – aucune de ces raisons ne signifie que Jérusalem doit s’aligner sur les objectifs du Hamas en entrant à Gaza.

Cependant, nous approchons de la fin du mois, lorsque les arabes palestiniens célébreront la journée de la terre et l’anniversaire d’un an de la soi-disant marche du retour, sans accord significatif sur le calme, avec des tensions croissantes et avec elles le risque d’erreur supplémentaire par des terroristes du Hamas en service. De plus, si les manifestations à Gaza se poursuivent, Israël aura du mal à donner au Hamas ce que le groupe terroriste percevra comme une bouée de sauvetage.

Source www.juif.org

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