Biden s’est assuré de faire vaciller le trône de Netanyahou dans toutes les directions. Et là, tout bascule…

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L’État d’Israël en a énormément bénéficié : suite à la position ferme de Netanyahou, même aux États-Unis, ils comprennent déjà qu’Israël n’est plus un protectorat qui fait tout ce que le gouverneur exige, ce qui sera d’une grande aide à l’avenir, malgré les grincements actuels.

S’il y a une bonne chose dans tout l’enfer que nous traversons tous, c’est la compréhension de chaque citoyen israélien qu’il n’est plus possible de faire confiance aux généraux de quelque sorte que ce soit, quel que soit le grade arboré à la boutonnière de leurs vêtements.

Autrefois, chaque mot d’un général subalterne était pris au sérieux et avec respect. L’aura des généraux a envahi les dirigeants politiques, qui avaient peur d’aller à l’encontre de la position de ces « grands intellectuels ».

Après le grand échec de tous les chefs de l’establishment sécuritaire, qui nous a tous conduits au terrible massacre, tout a basculé. Nous comprenons tous déjà que D’ n’a pas insufflé toute Sa sagesse uniquement sur les guerriers. Même au niveau politique, on comprend simplement qu’il n’est plus possible d’accepter les paroles des chefs de la sécurité comme de la Tora sinaïtique, surtout lorsqu’ils expriment souvent leurs positions politiques spécifiques.

Les connaisseurs disent que dès le début de la guerre, le Premier ministre a passé outre aux paroles des généraux et même à l’avis du chef d’état-major, alors que les autres membres du cabinet ont également eu le courage de négliger les positions des responsables des systèmes de sécurité, des choses qui ne se produisaient pas auparavant. Il semble que cette compréhension sera celle qui évitera le prochain massacre, car nous ne suivons pas le « système de sécurité » comme des aveugles dans la cheminée.

Si nous quittons le bourbier local et adoptons une vision internationale plus large, nous pouvons également constater un phénomène similaire dans les relations israélo-américaines.

Dans le passé, il était difficile d’imaginer des Premiers ministres israéliens s’exprimer contre une administration américaine hostile. Dans la guerre actuelle, après l’aide initiale américaine, les demandes et les interventions américaines se sont immiscées dans tout ce qui se fait à Gaza. Il n’y a rien dans lequel les Américains ne soient pas intervenus – en commençant par remettre l’aide humanitaire directement entre les mains du Hamas et en terminant par les conseils d’A’hitophel, cet ennemi d’Israël, sur comment et quand mener les combats.

Au début, le Premier ministre s’est soumis à presque tous les caprices américains, mais lorsque les retards dans la fourniture d’armes ont commencé, Netanyahou a décidé de rompre avec de nombreuses conventions. En d’autres termes : l’époque est révolue où l’État d’Israël exécute respectueusement tout ce qu’exige l’Oncle Sam.

Netanyahou a même intensifié ses actions lorsqu’il s’est prononcé publiquement contre l’administration Biden, qui refuse les armements à Tsahal, et il n’est pas impossible que lors de son prochain discours devant le Congrès américain, il affine ses messages.

Si vous voulez comprendre la profondeur du fossé entre le Premier ministre et l’administration Biden, il suffit de regarder ce qui s’est passé lors de la tentative d’assassinat (qui a probablement réussi) de Muhammad Daf, perpétrée Chabbath dernier à Gaza. Les renseignements israéliens, habitués à fournir des rapports réguliers sur tout événement de taille moyenne ou supérieure ayant lieu à Gaza, n’ont pas du tout pris la peine d’actualiser les renseignements américains sur la méga-élimination du tyran Daf.

Après l’assassinat, lorsqu’on a demandé à Netanyahou pourquoi l’administration Biden n’avait pas été informée à l’avance de l’exécution de l’assassinat, sa réponse a été : « Nous avions peur que des informations fuient et que nous manquions l’occasion ». Le Premier ministre comprend que, dans l’intérêt de l’État d’Israël, la crainte dont les dirigeants israéliens ont fait preuve ici doit être modifiée pendant des années. Une peur qui peut provoquer un autre désastre sur nous tous.

Il y a encore quelques mois, le Premier ministre était critiqué de toutes parts, dans le pays comme à l’étranger. Peu de gens ici lui ont donné la possibilité de survivre plus de quelques semaines, tout comme Joe Biden, qui a veillé à faire basculer le trône de Netanyahou dans toutes les directions.

Et là, tout bascule…

Au début, alors que les équipes israéliennes et américaines préparaient l’arrivée du Premier ministre aux États-Unis, Joe Biden ne voulait pas du tout rencontrer Netanyahou et a finalement décidé de lui rendre service et de passer quelques minutes avec le dirigeant israélien… Aujourd’hui, le Premier ministre part en grand pour les États-Unis, après que le président américain, battu, a annoncé son retrait de la course à la présidence.

L’État d’Israël en a énormément profité. Suite à la position ferme de Netanyahou, même aux États-Unis, ils comprennent déjà qu’Israël n’est plus un État protégé qui fait tout ce que le gouverneur exige, ce qui sera d’une grande aide à l’avenir, malgré les grincements actuels.

Netanyahou a réalisé un double profit, dans un pays où règne la conscience qu’il dirige l’État d’Israël d’une main égale malgré toutes les difficultés, mais le principal profit est la douce vengeance, maintenant il n’a plus aucun intérêt à rencontrer un président qui a mit fin à son mandat. Dans son discours au Congrès, il pourra s’ouvrir un peu plus sur les exploits de l’administration démocratique qui a trahi Israël dans les moments critiques, mais selon ses proches, il ne le fera pas.

Nous ne pouvons que souhaiter du succès au Premier ministre américain !

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