Suite à l’information selon laquelle les États-Unis accepteraient de retirer les Gardiens de la révolution de la liste des organisations terroristes pour signer l’accord nucléaire avec l’Iran, le porte-parole adjoint du département d’État a annoncé que le président partage la position du secrétaire d’État américain qui s’oppose à cette décision.
JDN – Itamar Ben Khalifa
L’administration Biden a l’intention de rejeter la demande de l’Iran de retirer les Gardiens de la révolution de la liste des organisations terroristes étrangères américaines, a rapporté le Washington Post ce week-end, citant un haut responsable de l’administration qui a tenu ces propos.
« La responsabilité de l’accord sur le nucléaire incombe à l’Iran », a déclaré le responsable. « Le président adhérera à ses principes de base. Les Iraniens connaissent nos points de vue. » Ses remarques s’ajoutent à ce que le secrétaire d’État Anthony Blinken a déclaré plus tôt cette semaine lorsqu’on lui a demandé dans une interview avec NBC News si les gardiens de la révolution étaient une organisation terroriste : « Oui, ils le sont ». Il a ajouté: « Je ne suis pas trop optimiste quant aux chances de parvenir à un accord ».
Lors d’une conférence de presse au cours de la journée écoulée, la porte-parole du département d’État, Jelena Porter, a déclaré que « le président Biden considère la Force Qods comme une organisation terroriste, et au-delà, nous n’avons pas l’intention de commenter les questions liées aux pourparlers nucléaires ». Ceci, dans le contexte d’informations selon lesquelles l’accord nucléaire inclura le retrait des gardiens de la révolution de la liste des organisations terroristes.
Les remarques de Porter font suite aux remarques du général Mark Millie, qui a déclaré plus tôt cette semaine devant la commission du Sénat américain qu’il s’opposait au retrait des Gardiens de la révolution iraniens de la liste noire des organisations terroristes. Millie a également exprimé l’avis que la Force Al-Qods est une organisation terroriste dangereuse.
Le président iranien Ibrahim Raisi a déclaré lors d’un discours en l’honneur de la Journée nationale du nucléaire que l’Iran ne retirerait pas « même un millimètre » du droit de la nation iranienne à détenir une arme nucléaire. Selon lui, toutes les parties impliquées dans les pourparlers pour formuler l’accord nucléaire à Vienne devraient respecter ce droit. Dans le même temps, Raisi a souligné : « Le programme nucléaire est destiné uniquement à des fins pacifiques ».